Prendre la vertu et les droits au sérieux : l'hypothèse d'un républicanisme des droits - Normandie Université Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Les études philosophiques Année : 2007

Prendre la vertu et les droits au sérieux : l'hypothèse d'un républicanisme des droits

Résumé

Contre l’opposition entre vertu et droit que Pocock a mise au cœur de son modèle de lecture de l’histoire de la pensée politique, cet article avance l’hypothèse qu’il existe une tradition républicaine qui intègre le droit naturel comme pièce essentielle de son dispositif argumentatif. Pocock a interprété les concepts de vertu civique et de droit naturel d’une manière qui ne correspond pas à l’usage qu’en font les auteurs considérés ici (Milton, Sidney, Trenchard, Gordon). En particulier, c’est parce que le détenteur du droit naturel est conçu davantage comme un sujet moral que comme un centre de désirs qu’il n’y a pas de contradiction entre sa liberté et ses obligations, i.e. sa vertu, de citoyen. De même, c’est parce que la vertu du citoyen se définit moins par la pratique de ses capacités politiques que par l’exercice mesuré de sa liberté qu’il n’est pas contradictoire qu’il revendique un droit naturel à changer de gouvernement et à résister au pouvoir.
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Dates et versions

hal-01820219 , version 1 (21-06-2018)

Identifiants

Citer

Christopher Hamel. Prendre la vertu et les droits au sérieux : l'hypothèse d'un républicanisme des droits. Les études philosophiques, 2007, 83 (4), ⟨10.3917/leph.074.0499⟩. ⟨hal-01820219⟩
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