, Sévère fut le troisième à faire la traversée vers les Bretons. Là, pour renforcer les défenses des provinces reconquises contre les incursions des barbares, il fit éri

, The Old English Version of Bede's Ecclesiastical History of the English People, p.32, 1890.

. Ibid, , vol.12, p.46

W. Walter and . Skeat, A Concise Etymological Dictionary of the English Language, vol.1882, p.598

, Je me permets de renvoyer à ma dernière publication sur ce sujet, pp.57-75, 2019.

. Puis-claude and . Et-enfin-sévère, On trouve peut-être quelques échos de cette réorganisation de la chronologie dans des oeuvres anglaises du X e siècle. La version E de la Chronique anglo-saxonne, un peu plus tardive que celle du manuscrit A, simplifie également le récit en attribuant à Septime Sévère l'ensemble du complexe, mais aussi en introduisant, détail incongru, un « mur de planches » : À cette date Sévère s'empara du royaume et vint en Bretagne avec une armée. En combattant, il conquit une grande partie de l'île. Là il construisit un mur avec des mottes de gazon (weall mid turfum) et au même endroit un mur de planches (bredweall), de la mer à la mer, notre auteur gallois voit en Sévère le « troisième » (sous-entendu dirigeant romain) à débarquer dans l'île. La chose s'explique en comptant d'abord Jules César

. Qu, Histoire des Bretons, cette version découle sans doute d'une tentative (maladroite) de rationalisation des diverses descriptions présentes dans les sources insulaires, et en particulier chez Bède dont le « rempart de mottes de gazon » (uallum de caespitibus) est mis à contribution. Le chroniqueur laïc AEthelweard, qui adapta l'oeuvre en latin à la fin du X e siècle, mentionna de même en toute bonne foi une construction réalisée par le seul Septime Sévère à travers la largeur de l'île : Il fit faire un fossé (fossam) à travers la largeur de l'île, de la mer à la mer

, The Anglo-Saxon Chronicle: A Collaborative Edition, vol.7, p.9, 2002.