Chief Happiness Officer : quelles contributions au bien-être en entreprise ? - Normandie Université Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Gérer et Comprendre. Annales des Mines Année : 2020

Chief happiness officer: What does this position bring to well-being at the workplace?

Chief Happiness Officer : quelles contributions au bien-être en entreprise ?

Sabrina Tanquerel
Roland Condor

Résumé

The interest and controversy spawned by the creation of a “chief happiness officer” (CHO) lead to asking how this position will actually contribute to well-being at the workplace. Is the CHO a “gadget”, or does this position signal an actual advance toward improving well-being in firms ? Answers to this question are based on an analysis of the literature on well-being at the workplace and on a qualitative study of CHOs (or their equivalent). Although CHOs are recruited in an effort to improve hedonistic well-being and foster horizontal management, appointing a CHO has little to do with the pursuit of happiness (eudemonic well-being). Some CHOs are recruited for utilitarian purposes, but this might undermine any contribution they make to well-being in the long run. The contribution to well-being made by appointing a CHO falls short and has to be completed with other arrangements.
L’intérêt et la controverse suscités par l’émergence de la fonction de Chief Happiness Officer (CHO) posent la question de sa contribution effective au bien-être au travail. Le CHO incarne-t-il une fonction « gadget » ou constitue-t-il une réelle avancée dans le développement du bien-être en entreprise ? Pour répondre à cette question, nous nous sommes appuyés sur la littérature consacrée au bien-être au travail et sur une étude qualitative menée auprès de CHO ou apparentés. Nous montrons que si le recrutement de CHO s’inscrit dans une logique de contribution au bien-être hédonique et de recherche de transversalité, il relève assez peu d’une logique de bien-être eudémonique. Nos résultats montrent également que le CHO peut être recruté dans une perspective utilitariste, ce qui peut compromettre sa contribution au bien-être sur le long terme. La contribution du CHO au bien-être est donc partielle et doit être complétée par d’autres dispositifs ou d’autres fonctions.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02901482 , version 1 (17-07-2020)

Identifiants

Citer

Sabrina Tanquerel, Roland Condor. Chief Happiness Officer : quelles contributions au bien-être en entreprise ?. Gérer et Comprendre. Annales des Mines, 2020, 140, pp.5-18. ⟨10.3917/geco1.140.0005⟩. ⟨hal-02901482⟩
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