G. H. Macurdy, Hellenistic Queens, p.45, 1932.

E. Kornemann, Femmes illustres de l'Antiquité, p.87, 1942.

J. Seibert and A. Der-grosse, , pp.70-71, 1972.

C. Jouanno,

, Et la même émotion se manifeste encore un peu plus tard, lorsqu'Aristote lit à Alexandre une lettre que lui a remise Olympias : « La reine Olympias à Alexandre, son fils tant aimé, salut. Apprends, Alexandre, mon fils, que depuis que je me suis séparée de ta Seigneurie, mon coeur n'a jamais retrouvé la joie et que la royauté m'ennuie, car tu n'es plus auprès de moi et je ne te vois plus jamais. Je supplie ta Seigneurie de venir jusqu'en Macédoine ou de me faire venir auprès de toi, car si je ne te revois plus, Babylone, peu de temps avant la mort d'Alexandre -épisode sans précédent dans les versions antérieures

E. Kornemann, Force est pourtant de constater qu'entre l' Olympias de la tradition historique et celle du Roman d'Alexandre les points communs sont rares : car la mère du Conquérant légendaire est un personnage revu et corrigé en fonction des exigences du romanesque tel que l'entend l'Antiquité -tant et si bien qu'elle peut paraître fade et conventionnelle, comparée à l'Olympias historique (ou prétendue telle). La seule chose qui rapproche les deux figures de reines est l'amour maternel car, se posant sur ce point en héritier de la Vulgate, le pseudo-Callisthène a repris et amplifié l'idée d'un lien affectif étroit unissant Olympias et son fils : idée plus pieuse, sans doute, que parfaitement conforme à la vérité historique, et bien faite pour plaire à l'auteur d'une biographie idéalisée et édifiante : on la voit, Il est piquant de retrouver dans un texte romanesque aussi tardif l'image de mère inconsolable dont nous avions noté, en introduction, la présence assez suspecte sous la plume de l'historien

.. G. Éd and . Veloudis, Ai-fftrpiç 'AÀefâvSpou rov MaxeSôvoç, H QuXXàSa toû MtyaXe^tivSpnv, pp.105-106, 1989.

A. Le-grand, , p.174, 1993.