, Tout se passe comme si nous avions appliqué le programme de la philosophie positive, en omettant sa finalité (sociale) -l'humanité comme idéal à atteindre ; et en oubliant que ce faisant, nous laissions sans réponse les questions métaphysiques
S'interroger sur ce qu'est en train de devenir l'humanité : question qui devrait préoccuper les SHS, au même titre que la question des transformations de la planète préoccupe les sciences physiques et de la vie ,
, Et effectivement, si je peux tout détruire, c'est que je ne suis pas créé, pas généré, que je ne fais pas partie d'un projet de sens, d'une parole
ni les moyens de s'en passer (autonomie), ni les moyens de le construire, que devient l'homme ? A-t-il seulement encore des motivations pour perpétuer l'espèce ? pour fabriquer et transmettre de la culture ,
, Ainsi, d'un point de vue socio-cognitif : à quoi ressemble l'exercice de la pensée ? i.e. : comment opère la construction du sens, de la cohérence ? A mettre en rapport avec le développement des personnalité apathiques qu'évoquent Enriquez et Laroche (2002:73sq.), que nos sociétés encourageraient, Ces questions peuvent-elles être formulées dans un cadre scientifique ? Oui, pour peu que nous introduisions une lecture socio-historique
, Il n'y a aucune nécessité naturelle à la pérennisation de la "raison, Remise en cause des conditions de possibilité d'une posture rationnelle (Cf. Mandosio, p.204, 2000.