, Cette première acceptation l'engage. L'engagement correspond au degré auquel l'individu peut s'assimiler à son acte, le considérer comme reflétant ce qu'il est, Voir Joule & Beauvois, 1989.

, Il s'agissait d'une épreuve sur table d'une heure. C'est la deuxième session d'examen, soit plus de trois mois après la fin de l'enseignement, qui a été retenue ici

. L'épreuve, , vol.20

, Inférences et cohérence : voir Campion (1996) pour une revue de questions récente

, Par exemple : présupposer que réduire la dissonance est incompatible avec rétablir la consonnance

. Voir, , 1967.

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, Annexe Quelques protocoles illustratifs

, G1

, Selon cette théorie de la dissonance cognitive de Festinger, l'attitude des sujets est fonction des comportements de l'expérimentateur

, Ainsi avec le groupe 1, donc un expérimentateur chaleureux, les résultats seront beaucoup plus satisfaisants et donc positifs qu'avec le groupe é pris en charge par un expérimentateur froid

, En effet, l'influence de l'expérimentateur chaleureux aura beaucoup plus d'impact que l'autre puisque les sujets y seront beaucoup plus réceptifs car plus à l'aise et plus mis en confiance par la « gentillesse

, De tels résultats ne sont pas surprenants, car nous savons tous que l'agressivité n'est pas un moyen efficace

, Cependant, selon les individus, les résultats pourraient être inversés : des personnes soumises à quelqu'un de froid pourraient, par la peur, ne rien laisser paraître à l'ennui de la tâche et montreraient ainsi l'efficacité d'un tel expérimentateur

, G2 (inférences nécessaires à l'établissement de la cohérence)

, on pourrait en avoir : ici les sujets du g1 ayant un expérimentateur chaleureux ils devraient supporter facilement les tâches longues et ceux du g2 ayant un expérimentateur froid devraient avoir une attitude négative (refuser la tâche par exemple). Finalement d'après la théorie, le groupe 1 va avoir une attitude relativement positive ce qui correspond aux attentes ; mais le groupe 2, lui, au lieu d'avoir une attitude négative, va avoir une attitude presque aussi positive que le groupe 1. Les sujets vont accepter de faire la tâche. Ceci peut s'expliquer par le fait que les sujets pour en quelque sorte contrarier l'expérimentateur, et plus l'expérimentateur sera froid, plus facilement paradoxalement ils accepteront la tâche. La motivation de sujets vient de l'attitude de l'expérimentateur. Ils sont encore plus motivés

, Pour le groupe 2 (expérimentateur froid) en revanche la tâche, si longue et ennuyeuse soit-elle, sera mieux tolérée. En effet, selon la théorie de la dissonance l'individu cherche à réduire toutes tensions et à maintenir un état d'équilibre au sein de son univers cognitif. Pour les deux groupes la tâche à exécuter apparaît désagréable, il y a donc dissonance, On pourra observer des attitudes allant plutôt à l'opposé des attentes du

, Là non plus, pas de possibilité de changer le caractère de l'expérimentateur. Donc pour réduire ces états de tension, de perturbations, le groupe 2 n'a plus qu'une possibilité : changer son attitude à l'égard de la tâche proposée : la trouver plutôt agréable ce qui apportera une consonance. Le groupe 1 quant à lui est en présence d'un expérimentateur agréable (consonance), il peut donc garder son attitude