, Comment ne pas être aliéné ? Justement en renouant avec cette référence au collectif, Les repères médiatiques

, micro-société), qui serait en même temps lieu privilégié de la comparaison sociale -entre individus. Par exemple : j'ai des rides, des bourrelets, etc. Suis-je quand même « pas trop mal » ? je regarde autour de moi, les personnes de mon sexe et de mon âge, pour « m'évaluer ». Mais si je ne dispose pas de ces repères normatifs dans ma communauté (repères dont j'ai besoin), où les trouver ? Dans les médias de masse. Les normes et valeurs de nos sociétés sont avant tout diffusées par ces médias

, D'où l'uniformité des gens dans les « démocraties libérales » : les modèles identitaires sont issus des panoplies publicitaires

, La référence collective, l'humanité

, Celle-ci est pensée dans la différence d'avec autrui, et plus du tout dans la mêmeté (caractère de ce qui est identique) à autrui. Le socle premier de l'aliénation est l'absence d'ancrage collectif de la représentation de soi

, vieillissement maintenant considéré comme pathologie dont il faut effacer les traces -rides, cheveux blancs... -, les poils (féminins en tout cas) qu'il faut éliminer jusque sur le sexe, la médicalisation de l'accouchement, de la ménopause, la pathologisation («syndromes » en tout genre) de tout écart à la « norme » (en fait : écart à une moyenne statistique) -tout particulièrement chez la femme, évidemment plus éloignée de la normalité, médicale comme esthétique, que l'homme.-, etc. Et aussi la pathologisation de tout « débordement » émotionnel, L'illustre par exemple le rejet normatif de tout ce qui rappelle que nous sommes tous faits de la même matière biologique

, L'aliénation c'est finalement l'inscription en nous-même de l'idéologie des dominants. Son inscription dans notre psychisme et dans notre corps (« l'incorporation de l'idéologie dans la cuirasse caractérielle de l'homme moyen