La prise en compte médiévale de la victime dans quelques traités criminels et statuts urbains - Normandie Université Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Histoire de la justice Année : 2015

The mediaeval view of the victim in treatises and urban statutes

La prise en compte médiévale de la victime dans quelques traités criminels et statuts urbains

Résumé

The word “victim” does not appear in mediaeval sources. The victim was referred to as the persona offensa or pars laesa. Like Roman law, mediaeval law allowed no consideration of the human body and reparation consisted solely in estimating the damage to the assets of the victim. In this article, we will begin by seeking to understand how the individual was recognised by law as a persona offensa, before showing that the reparation provided by law could be private or public in nature.
Le mot « victime » n’apparaît pas dans les sources médiévales. La victime est appelée persona offensa ou pars laesa. À l’instar du droit romain, le droit médiéval n’admet pas d’estimation du corps humain. La réparation consiste seulement en l’estimation des préjudices patrimoniaux subis par la victime. Il s’agit d’abord de comprendre comment un individu est reconnu par le droit persona offensa. Puis, il s’agit de montrer que les réparations, prévues par le droit, peuvent être à caractère privé ou public.

Domaines

Droit
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-02409045 , version 1 (13-12-2019)

Identifiants

Citer

Marie-Clotilde Lault. La prise en compte médiévale de la victime dans quelques traités criminels et statuts urbains. Histoire de la justice, 2015, 25, pp.107-122. ⟨10.3917/rhj.025.0107⟩. ⟨hal-02409045⟩
18 Consultations
0 Téléchargements

Altmetric

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More