Résumé : Les questions posées sont liées à la diversité des étudiants, des situations
socioprofessionnelles, des contextes territoriaux et culturels mis en tension lors de la
formation à distance.
Jacquinot (1993) indiquait que, dans toute formation ouverte à distance, il convenait de
prendre tout particulièrement en considération la notion de distance. Celle-ci concernait,
selon elle, non seulement des implications au niveau géographique, mais aussi au niveau
physique, temporel et psychologique, ces derniers étant les plus difficiles à « apprivoiser ».
Dans cette communication nous nous interrogeons sur une modalité bien particulière de la
formation que sont les regroupements.
Dès le départ, la formation a été volontairement conçue de manière polymorphe. Elle
associe différents temps, outils et modes de travail avec des intervenants à différents niveaux.
Il s’agit des temps « à distance » et des temps « en présence ». Ces derniers sont constitués de
regroupements qui se situent sur les sites de Rouen, Montpellier, Poitiers et de sites africains
différents chaque année. Ils sont au nombre de quatre et représentent une durée totale de dix
jours. Ils ont pour objet de : présenter des travaux en groupe et sous-groupes avec les
référents de site, participer à des visioconférences avec des enseignants et des professionnels
et faire passer des examens et soutenances lors du dernier regroupement. Notre
problématique est d’ordre pédagogique et organisationnelle et cherche à améliorer la qualité
du dispositif en questionnant celui-ci.