, des différences de longueur des textes : pour tous, les textes oraux sont plus longs que textes écrits, les narratifs plus longs que les expositifs. La comparaison avec les textes des lycéens laisse à penser qu'il s'agit d'une spécificité enfantine

. Ensuite, on repère des combinaisons inattendues de connecteurs qui disparaissent dans les textes des collégiens

, ils étaient en train de se taper / ensuite le maître et la maîtresse ils les ont disputés / mais ensuite après quand ils ont sorti de l'école ils l'ont retapé et ont dit « la prochaine fois tu vas voir

, moi je pense pas que c'est trop bien / parce que après quand ils se tapent après sinon si par exemple il y a quelqu'un qui dit de le taper alors l'autre il tape / et puis après alors ils se font mal

, on dise à la maîtresse / on règle nos problèmes nous-mêmes / et puis c'est / moi je trouve que c'est vraiment pas bien parce que après

, oui / moi je trouve que c'est pas bien parce que il y a / il y a au sens où en fait et ben l'autre il te tape et puis après t'es vraiment en colère et t'as très envie de le taper / et de l'autre côté c'est que c

, Le quatrième résultat est conforme à un constat connu : les filles sont meilleures que les garçons

P. Prenons and . Exemple, la longueur des textes : chez tous, les textes oraux sont plus longs que les textes écrits, mais ceux des filles sont plus développés à l'oral et mieux mis en forme à l'écrit. La question du "genre

, Deuxième leçon : multiplier les analyses dans une granularité linguistique fine. C'est le croisement des divers résultats, variables selon l'aspect linguistique considéré, qui peut nous donner une image juste de ce qui relève du général (l'enfant) ou du particulier (les enfants), Première leçon : analyser les usages enfantins en mettant à distance les normes socialement construites et imposées. La connaissance de ces usages s'avère précieuse pour comprendre les processus d'appropriation langagière, 2014.

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