B. Castiglione, L. Du-courtisan, and A. Pons, , p.7, 1991.

C. Fanelli and L. Calandria, Tematiche e simbologia, Il panorama teatrale del Cinquecento e La Calandria di Bernardo Dovizi da Bibbiena, p.13, 1997.

.. B. Cf, L. Castiglione, . Seconda, G. Del-cortegiano, and . Ghinassi, , 1968.

J. Guidi, De la politesse à la politique. Recherches sur les langages du Livre du Courtisan, p.27, 2001.

C. Le, En effet, dans la dédicace du traité, Castiglione avoue avoir été « quelque peu fâché » par l'attitude de Vittoria Colonna, à laquelle le nonce avait prêté le livre. De fait, la marquise avait manqué à sa parole et en avait fait transcrire une grande partie, App. I, pp.537-538

, Si dans la première rédaction nous remarquons un caractère plutôt « régional » des personnages, à partir de la deuxième, c'est la noblesse italienne toute entière qui se fait protagoniste du traité, Le pouvoir et la plume. Incitation, contrôle et représentation dans l'Italie du XVI e siècle, p.104, 1982.

, De retour de Bologne réduite à l'obéissance, le Pape repartira d'Urbino le 7 mars, les jeux commenceront le jour suivant

, Sur le modèle des villes princières italiennes, J. Garrisson, Royauté, Renaissance?, p.215

A. Quondam, Questo povero, p.386

B. Castiglione, Le livre du?, I, 21, p.48

. Ibid and . Iv, , vol.38, pp.364-365

. Ibid, . Xii, D. Cf, and . Fachard, Fonti classiche e realtà contemporanea nel Libro del Cortegiano

P. D'amico and . Grossi, De la politesse? p. 90 ; dans le même recueil, Les différentes rédactions?, pp.27-28

». C'est-un-livre-qui-plaît-«-universellement, .. B. Castiglione, and L. , En France le Livre du Courtisan est traduit dès 1537 par le secrétaire du roi, J. Colin, et encore en 1538 et en 1585. Paraissent à Londres une version anglaise en 1561, traduite par T. Hoby, et, plus tard, une en latin. Sont attestées, en outre, une traduction allemande et une transposition polonaise. Et bien que sur le sujet il existe des antécédents (le Tractato dello Cortisano de Carafa Diomede, pp.221-222, 1487.

C. and .. A. Quondam, Questo povero, p.317

, ce livre comme un portrait peint de la cour d'Urbino [?] d'un humble peintre qui sait seulement tracer les lignes principales, sans orner la vérité par des couleurs séduisantes [?]. [L'écrivain s'est] efforcé de montrer dans ces propos les propriétés et qualités de ceux qui y sont nommés 54

, si en quelque lieu se trouvent des hommes qui méritent d'être appelés bon courtisans et qui sachent juger de ce qui appartient à la perfection de la courtisanerie, l'on doit croire à bon droit qu'ils se trouvent ici 55

, Ce groupe fascinant fait, ainsi, son autoportrait à l'attention de lui-même, afin de continuer à exister, et passer outre le spectacle de sa propre déchéance. De fait, C. Clough qualifie de « self-interested » les protagonistes du traité et, davantage, les personnalités historiques : des hommes animés uniquement par leur propre intérêt. Et, de même, J. Guidi, à propos de l'artifice de cacher ses connaissances afin de paraître excellent au moment de les dévoiler, vol.56

B. Castiglione and L. Livre?, , vol.II, pp.139-140

. Ibid and . Ii, , vol.37, p.155

. Ibid, , p.19

C. Fanelli and L. Calandria, , p.17

. «-d', aucuns disent aussi que j'ai cru me dessiner moi-même

, Je ne veux pas nier à ceux-là que je n'aie pas essayé tout ce que je voudrais que le Courtisan sût

, Mais je ne suis pas dénué de jugement dans la connaissance de moi-même au point de présumer savoir tout ce qui, je le sais, me fait défaut ». B. Castiglione, Le livre?, Dédicace, vol.3, p.14

. Ibid, , vol.12, p.34

. Ibid, , vol.II, pp.158-160

». D'où-un-Évidant-ostracisme-À-l'égard-des-«-ignobili, pour l'auteur, d'insister d'avantage, d'une rédaction à l'autre, sur l'attribut de noblesse du parfait courtisan, Ambiguïtés et lignes de force de la première rédaction du Courtisan, Chroniques italiennes N 24, p.19, 1990.

C. H. Clough, Francis I and the courtiers of Castiglione's Courtier, pp.46-49

C. H. , Clough termine son article avec une pointe de cynisme, en nous invitant presque à voir de l'égoïsme dans le choix de retraite spirituelle que Federigo Fregoso et Pietro Bembo firent à la fin de leurs vies, Geografia e storia della letteratura italiana, pp.55-88, 1967.

, Sur ces personnages : Dizionario Biografico degli Italiani, Ist. Enciclopedia Italiana

C. and .. B. Castiglione, Lettere inedite e rare, G. Gorni (a cura di, p.83, 1969.

V. Cian, Un illustre nunzio pontificio?, p.7

J. Guidi, Reformulations de l'idéologie aristocratique au XVIe siècle : les différentes rédactions et la fortune du Courtisan, vol.11, p.125, 1983.

, Le traité sera dédié à Michel da Silva seulement en 1527, après même que le manuscrit soit parti pour Venise. Ce premier prologue est publié par P. Serassi, Lettere del conte Baldessar Castiglione per la prima volta date in luce e con annotazioni storiche illustrate, vol.I, pp.181-186

J. C. D'amico, C. , and É. Et?, De la politesse?, p.150

V. Cian, Un illustre nunzio pontificio?, p.62

, Francesco Maria pourra le récupérer seulement à la mort de Laurent, en 1519. terminera sa vie, nonce pontifical 71 . L'art de l'éloquence, de la rhétorique et des louanges sont, donc, utilisés avec une finalité politique bien précise 72

. Et-de-même-fera-le-parfait-courtisan-formé-par-le-traité, drapé son arrivisme d'habits élégants -pourquoi pas étrangers ? -il sera capable de ruse et d'artifice, pour se mettre en valeur devant ses semblables et pour obtenir la reconnaissance (et une belle rente) de son prince

». «-c'est-plutôt and . Dit-messire-federico,

, Nous pouvons croire, alors, que la perfection du courtisan réside dans la fusion de ces deux individus, à priori si loin l'un de l'autre : le philosophe-pédagogue, qui contemple la beauté universelle et l'homme calculateur, qui est prêt à changer de camp et à tirer profit de chaque situation, vol.73

J. Guidi and L. , Espagne dans la vie et dans l'oeuvre de B. Castiglione : de l'équilibre franco-hispanique au choix impérial, in Présence et influence de l'Espagne dans la culture italienne de la Renaissance, CIRRI, pp.139-141, 1979.

G. Ghinassi, exprime tout son désaccord avec cette thèse, en alléguant une série d'exemples pour démontrer que ces éloges n'ont pas disparu pour causes politiques. Il s'agit plutôt, selon Quondam, d'exigences internes au texte : une organisation d'ordre « cronotypique », qui se consolide à la deuxième rédaction et qui ne permet l'existence même de cette dédicace, ni, d'ailleurs, à la troisième, des références à la possibilité de voir, un jour, François Ier empereur. En effet, nous continuons à trouver, à différents endroits, dans le texte, les louanges du roi français et des coutumes de son peuple : ceux-ci, selon le studioso auraient été effacés par le philoimpérialiste, en cas d'une éviction motivée par un certain opportunisme. Nous pensons, cependant, que cet argument ne suffit pas à exclure complètement un calcul politique, car Castiglione, fin interprète des constantes fluctuations des alliances souveraines, n'aurait jamais fait totalement disparaitre de son récit un des représentants les plus puissants de l'échiquier européen, Il faut néanmoins rappeler que pas tous les intellectuels partagent ce point de vue. Si V. Cian, dans son introduction à Il Libro del Cortigiano, pp.331-332, 1947.

B. Castiglione and L. L. , , vol.II, p.159