Jude the Obscure : roman du clair-obscur - Normandie Université Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Polysèmes Année : 2016

Chiaroscuro in Jude the Obscure

Jude the Obscure : roman du clair-obscur

Chiaroscuro in Jude the Obscure

Résumé

In Tess of the D’Urbervilles (1891), the heroine’s purity is both suggested by the subtitle - “a pure woman” – and stained by the desire of the main two male characters. The red stain that appears repeatedly in the novel becomes the emblem of her tragedy. In Hardy’s last novel, entitled Jude the Obscure (1895), the obscurity of the protagonist is highlighted by the rare colours mentioned in the narrative. The novel is mostly a patchwork of white, grey, brown, and black shades. As a stonemason, Jude is characterised by the dust on his clothes and on his hands, on his short black beard and on his books too. Though obscure, he often looks pale. In other words, white is opposed to red but seems to match black. Such a treatment of colours is indissoluble from the light effects that brighten and darken Jude the Obscure at once. As a result, the work takes on the shades of an old sepia photograph, while its powerful rendering of the characters’ tragic destinies recalls the chiaroscuro paintings of the Masters.
Dans Tess of the D’Urbervilles (1891), la pureté de l’héroïne est à la fois soulignée par le sous-titre « a pure woman » et souillée par le désir des personnages masculins : la tache rouge apparaît alors à plusieurs endroits du récit, ponctuant le destin tragique de Tess. Dans le dernier roman de Hardy intitulé Jude the Obscure (1895), la parcimonie des couleurs ne cesse de rappeler l’obscurité du protagoniste, le récit se déclinant principalement dans des teintes de blanc, gris, marron et noir. Tailleur de pierre, le personnage de Jude apparaît entre obscurité et pâleur, caractérisé par la poussière qui recouvre ses habits, sa courte barbe noire, ses mains, ses livres. Le blanc s’oppose au rouge et non au noir qui vient plutôt le compléter. Ce traitement particulier des couleurs va de pair avec le jeu de lumières qui tout à la fois illumine et assombrit Jude the Obscure. Le rendu rappelle le clair-obscur des peintures de la Renaissance, soulignant la singularité des personnages et la tragédie de leurs sombres destinées.

Domaines

Littératures
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Dates et versions

hal-02360283 , version 1 (18-11-2019)

Identifiants

Citer

Stéphanie Bernard. Jude the Obscure : roman du clair-obscur. Polysèmes, 2016, 14, ⟨10.4000/polysemes.476⟩. ⟨hal-02360283⟩
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