, Laërce, nous renvoyons à hock 1991, 259-271 et plus particulièrement 263-264; le critique y note l'importance de la représentation des écoles platonicienne et stoïcienne, qui s'explique, notamment en ce qui concerne le Portique

D. L. , , vol.II, pp.129-130

D. L. ??????, . ????????, and . ?????, ?? ???? ??????? / ?? ???????? ???? ????? ??????. / ???' ????? ?????? ?????????, ???' ???? ???????? ? / ?????? ??? ?????? ?????? ?? 'J'ai appris ton destin, Ménédème, comment de ton plein gré / Tu t'éteignis en ne mangeant rien pendant sept jours: / Eh bien, tu as posé un geste digne d'un Érétrique, mais indigne d'un homme, vol.II

, L'ouvrage de knoePFler 1991, 198-204 mentionne l'intertexte d'Hérodote, VI, 100-102, dans lequel, en 490 av JC, deux Érétriens ouvrent les portes de la ville aux Perses après sept jours de siège. L'expression serait donc une allusion à la lâcheté. Enfin, di mArco, pp.91-95, 1971.

D. L. Ix, Ce fut un homme d'une grande noblesse, en philosophie comme en politique; on lui rapporte en tout cas des livres qui débordent d'intelligence. Ayant projeté de renverser le tyran Néarque -d'autres disent Diomédon-il fut arrêté, selon ce que dit Héraclide dans son abrégé de Satyros; c'est alors que, interrogé sur ses complices et à propos des armes qu'il avait transporté à Lipara, il dénonça tous les amis du tyran, avec l'intention de l'isoler complètemen; ensuite, il lui dit qu'à propos de certains d'entre eux, il pouvait lui dire certaines choses à l'oreille; alors il la lui mordit et ne relâcha pas sa prise avec d'être percé de coups, pp.26-28

, Pour finir, il se coupa la langue avec ses dents et la lui cracha au visage; ses concitoyens, enflammés par son exemple, se mirent aussitôt à lapider le tyran. La plupart des auteurs sont à peu près d'accord sur le récit de cette fin de Zénon; mais Hermippe dit qu'il fut jeté dans un mortier et déchiqueté. À son sujet, nous avons-nous-même dit que qui suit: Tu as eu la volonté, Zénon, la noble volonté de tuer le tyran / Et de délivrer Élée de son esclavage, Démétrios, dans ses Homonymes, dit cependant que c'est le nez qu'il lui trancha avec les dents. Antisthène, dans ses Successions

, Nous ne citons ici que les auteurs appartenant à l'Antiquité classique: Cic. nat. deor. III, 82; Tusc. II, 52; Philon d'Alexandrie, Quod omnis probus liber sit, 9, Ov. Ib, pp.571-572

. Val and . Max, Facta et dicta, III, 3 ext, vol.4, pp.1-15

, 194: ????????????? ?? ??? ????????? ??? ?????????? ??????????? ????? ??? ???, ???????? ?? ????????? ?? ?????? ????????????? (??????? ??? ??? ??????? ?? ????? ??? ??????? ?????? ?? ??? ?????? ?????? ????? ?????????? ???? ??? ???????), ? ??????? ?????????? ??? ??? ??????? ???? ??????? ??? ????????? ????? ?????????? ?? ???????, ?????????? ???, ?? ??? ??? ??? ??????? ?? ???? ????? ??????? ?????????????? ??? ????????????? ?? ??????????, ?? ??? ?????????? ??????? ??' ????? ???????????? 'Denys fut stupéfié [du refus de Myllias de révéler, au péril de sa vie, les préceptes pythagoriciens] et il ordonna qu'on exécute <Myllias>, et que l'on soumette à la torture Timycha (il pensait que, comme c'était une femme, et de plus enceinte et veuve, elle parlerait facilement par peur des tortures): cette femme courageuse, serrant les dents sur sa langue, la coupa et la cracha au visage du tyran, montrant ainsi clairement que, même si, sous les tortures, sa nature féminine était vaincue et contrainte de révéler quelque chose de ce qu'elle devait garder secret, du moins avait-elle coupé la partie qui devrait lui servir pour cela'. Il convient néanmoins de noter une variation, puisqu'ici l'acte de se couper la langue relève d'une volonté d'être fidèle en tout point aux principes pythagoriciens de maîtrise du corps et de silence quant aux doctrines révélées (cf. Iamb., VP, 31, 188), et non plus seulement d'un mépris et d'une volonté de marquer symboliquement l'impossibilité de l'échange avec le tyran, Le motif de la langue que se sectionne volontairement le philosophe comme manifestation de refus de se soumettre à la violence politique et comme indépendance philosophique face aux profanes se trouve dans la description du comportement de la disciple pythagoricienne Timycha chez Iamb, pp.61-77

, Sur ce point, nous renvoyons à dorAndi 1994, 29. Il note ainsi le fait que la reprise du topos contribue à attribuer, à tort

, souligne justement l'ambivalence de la figure d'Anaxarque, qui est à la fois un philosophe de cour capable de flatterie auprès d'Alexandre le Grand -ménageant ainsi sa survie et celui qui ne peut survivre, du fait de sa parrhésia, pp.59-88, 1993.

D. L. Ix, Nicocréon ayant alors ordonné qu'on lui coupât la langue, on raconte qu'il se la coupa avec ses dents et la lui cracha au visage. Il y a surtout un poème de nous que voici: Broyez donc, Nicocréon, et broyez encore plus fort: ce n'est qu'un sac. / Broyez toujours: Anaxarque est depuis longtemps chez Zeus. / Et toi, Perséphone te déchirera un moment avec ses pointes de fer, vol.59

, Il note ainsi l'importance du thème de l'automutilation, qui devient très courant dans les récits de vies de saints. Le terme de sac peut se lire comme une allusion à la philosophie orphique et à l'image du corps-tombeau, mais également comme une démarque du registre comique, Pour une analyse des tortures subies par Anaxarque et leur dimension symbolique, nous renvoyons à bernArd, pp.3-49, 1984.

C. U. Montre-diogène-laërce, Mais de cette mort qui n'est pas tout à fait infâme, peut naître une mort héroïque: les accents épiques des morts courageuses de Zénon ou d'Anaxarque donnent, après Socrate, une nouvelle grandeur à la figure du philosophe; l'association de ces trois personnages, que l'on retrouve déjà dans le De natura deorum de Cicéron, ouvre donc la voie à un nouveau paradigme dont l'hagiographie , Épigrammes, Hymnes

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