, Qui rendra compte des deux dernières en juin 1761

C. Bordes, Prédiction tirée d'un vieux manuscrit sur La nouvelle Héloïse

«. Le, Rescrit de l'empereur de la Chine à l'occasion du Projet de paix perpétuel, p.1761

A. Thomas, , p.1767

, Académie des inscriptions en 1739, à l'Académie française depuis 1746, secrétaire perpétuel à partir de 1755. 149. Pier Domenico Sorési apparaît comme traducteur du chant II dans La Colombiade di madama Du Boccage, p.1771

P. Le-comte and . Verri, aristocrate milanais, est économiste et philosophe, comme son frère Alessandro. 151. François-André-Adrien Pluquet, De la sociabilité, p.1767

É. Kracheninnikow, Description du Kamtschatka, des îles Kurilski et des contrées voisines, vol.2, p.12

J. Chappe-d'auteroche, Vous savez que Rousseau a quitté son hôte à Londres en l'injuriant, et l'Angleterre, avec dessein de n'y plus retourner. Il n'est resté qu'un moment à Paris. Peut-être le verrez-vous en passant ; on dit qu'il va à Venise. Je ne sais si l'air de la mer Adriatique est bon pour son mal ; le temps nous l'apprendra. Je compte, mon révérend père, que vous avez reçu une lettre que j'ai eu le plaisir de vous écrire il y a un mois, en réponse à la vôtre. Je l'envoyai à votre couvent qui voulut bien se charger de vous la faire tenir. Je prends les assurances de la haute considération et reconnaissance avec lesquelles j'ai l'honneur d'être, mon révérend père, Voyage en Sibérie fait par ordre du roi en 1761, contenant les moeurs, les usages des Russes et l'état actuel de cette puissance?, pp.28-29

. Turgeon, , vol.20, p.1768

. Moi-qui-ne-manque, Académie des belles-lettres et qui ai l'honneur d'avoir pour mes amis une partie de ses membres, moi qui suis attachée de tout temps à M. votre oncle 154 , jugez combien j'ai regretté hier de n'être pas digne d'être un de ceux qui vous ont si justement élu. Vous savez, monsieur, le cas que j'ai toujours fait de votre mérite naissant et déjà dans la maturité, ainsi vous ne doutez point de la sincérité de mes compliments. C'est ce qui me flatte et redouble l'attachement et la considération fondée avec laquelle j'ai l

J. Genet, «. Étude, and . Jean-simon-lévesque-de-pouilly, Travaux de l'Académie nationale de Reims, vol.66, p.399

J. Burigny,

À. Paul-hippolyte-de-beauvilliers, , vol.155, p.1769

, peine à me défendre de l'illusion que votre mérite et ma vanité me font sur vos louanges. Je vous dirai souvent en vers comme en prose : Si tu trompes ma vanité, Du moins le soin que prend ta lyre Me dit que l'amitié l'inspire

, Catalogue de lettres autographes en vente à la librairie Simon, pp.10-263

À. Jean-baptiste, Haillet de Couronne, secrétaire perpétuel pour la partie des beaux-arts et belles-lettres de l'Académie de Rouen 158

. Paris, , vol.6, p.1770

J. Monsieur and . Féliciter, occupée d'un triste procès n'est guère propre à s'entretenir avec un favori des Muses ; je devais aussi m'adresser à vous, mon docte confrère, pour la statue de l'Apollon français 159 ; mais quoique j'eusse une connaissance exacte de vos talents et de votre mérite par M. de Normanville, j'avais oublié dans le moment que j'ai eu l'honneur d'écrire à M. de Saint-Victor que la partie des arts et belles-lettres était heureusement sous votre direction. Les excuses (quoique bonnes) paraissent rarement bonnes ; mais puis-je me repentir beaucoup de mes fautes puisque vous daignez me les pardonner et qu'elles m'attirent une trop obligeante lettre ? Non, Monsieur, felix errore meo. Il me reste à vous supplier de me conserver votre bienveillance. J'espère y retrouver celle dont votre digne prédécesseur m'a comblée en me captivant les bontés de l'Académie. Je vous demande instamment la même faveur et celle de me croire à jamais, avec la considération la plus distinguée pour votre personne et votre mérite. Votre très humble et très obéissante servante? Oserais-je présenter mes hommages à Madame votre mère ? J'ai fait part, Monsieur, de la réponse de M. de Saint-Victor aux gens de lettres qui m'avaient priée d'écrire à notre académie comme à une des plus célèbres pour lui annoncer leur projet

. Ms, Lieutenant général criminel au bailliage de Rouen et érudit, membre titulaire de l'Académie de Rouen depuis 1766, devenu tout récemment secrétaire, Papiers Haillet de Couronne. * 158

. La-souscription and . Necker, érection d'une statue de Voltaire, qui sera réalisée par Jean-Baptiste Pigalle, a été lancée le 17 avril 1770. -269 -sieurs années avec un grand succès. L'intérêt que le public y prend m'a donné l'envie de mettre en vers français quelques-unes des poésies chinoises qu'ils renferment. Vous me direz peut-être qu'elles sont aussi bien dans la prose de nos savants missionnaires, mais (quoique mon âge, depuis longtemps, me défende cet amusement) j'en ai trouvé, je l'avoue, à joindre mes pensées à des idées nées

, La lettre est suivie des pièces en vers suivantes : « Le jardin du sage Sée-Mak-Kouang, imité du chinois » (p. xii-xvii), « Le laboureur, poésie traduite du Chinois King-tingtsi-tching » (p. xvii-xix), « Le solitaire » (p. xx-xxi), « Fable de l'hirondelle du Chinois See-ma-kouang » (p. xxii). Ces poèmes traduits du chinois sont repris dans les OEuvres poétiques de Madame Du Boccage, vol.243, pp.247-250

, Mémoires concernant l'histoire, les sciences, les arts, les moeurs, les usages, etc. des Chinois, par les missionnaires de Pékin

, Vous ne me parlez point de retour, et je suis surprise que vous me disiez qu'on meurt de faim dans votre pays d'abondance ; nous l'avons ici, mais il faut des tonnes d'or pour en jouir et j'en suis réduite à manger tout ce que j'avais avec la plus stricte économie. On m'avait ôté ma carte de pain et celle de mes domestiques de façon qu'il m'en fallait acheter pour plus de 100 livres tournois 167 par jour, ce qui ferait a peu près 40 000 livres tournois par an ; j'ai tant remontré mon état qu'enfin on m'a rendu ma carte, mais sans sûreté qu'on ne me la reprenne. Il y a une loi très positive que vous savez sans doute qui dit que les rentes et douaires sur les terres devaient être payées d'un tiers en grain, vous l'ignoriez peut-être quand vous m'avez envoyé votre dernier paiement ; mais si vous trouvez l'occasion de m'envoyer quelque peu de farine, vous nous rendriez un grand service. J'en ai emprunté ou plutôt pris hier à ma voisine pour faire de la colle pour remplacer mon buste de mon jardin, Malgré mon désir de vous répondre, ma très chère aimable nièce, un rhume opiniâtre ou catarrhe (qui m'a réduite à rien, et me conduit au tombeau où les vers ne trouveront rien à ronger) m'a privée de cette satisfaction, vol.167

, une couronne de roses et de laurier ; vous allez rire et croire que je radote dès le matin dans mon lit où je suis, point du tout, rien n'est si vrai : on a eu la bonté de venir plusieurs fois de me presser de venir moi-même recevoir tant d'honneurs, ma santé ne me le permettait pas ; je sais positivement, qu'avant même que mon éloge fût commencé, dès qu'on me nomma, dix mille personnes au moins dit-on, battirent des mains ; je suis si faible que je n'aurais pu soutenir tant de biens si inattendus car je ne connaissais pas même l'homme de mérite auteur des Lettres à Émilie 168 fort estimées qui a fait le discours en ma faveur 169 , enfin depuis que je suis ridée et ruinée on me gâte à qui mieux mieux, on vient d'achever une nouvelle rue à, Nantes, vol.170

. Le-directoire, lui a décerné publiquement une couronne de lauriers et de roses, afin de rappeler aux femmes que les qualités de l'esprit et du coeur sont les seuls attraits qui ne vieillissent point, et que le génie et le talent éternisent les fleurs et le printemps de la vie » (conclusion de la « Notice sur la vie et les ouvrages de Marie-Anne Lepage Dubocage, lue le 20 avril 1796, à la séance publique du Lycée des Arts, où son buste fut couronné, du Lycée des Arts, après avoir entendu le rapport qui lui a été fait sur les ouvrages et les vertus de la doyenne des muses françaises, p.337

, La mémoire de l'origine du nom de cette rue s'était à ce point perdue qu'il a fallu une décision du conseil municipal du 16 janvier 1989 pour la baptiser « Rue Marie-Anne-du-Boccage » en référence explicite à notre auteure. 171. Transcription incomplète

. Résolument-cosmopolite-malgré-son-attachement-pour-rouen and . La-normandie, une oeuvre imposante, notamment parce qu'elle appartient aux plus grands genres, tenant en n pendant des décennies un salon où se croisent diplomates et savants, Anne-Marie Du Bocage appartient sans conteste à l'élite intellectuelle du e siècle. La postérité l'a pourtant oubliée. Ce volume entend redonner quelque consistance au personnage et à l'oeuvre d'Anne-Marie Du Bocage. Il propose, après des analyses de ses principaux écrits et de ses positions philosophiques et religieuses, plusieurs dizaines de lettres et des documents iconographiques. Il ne constitue qu'un premier temps dans la redécouverte d'une femme et d'une oeuvre qui méritent l'attention des spécialistes de littérature et d'histoire culturelle du e siècle et, plus largement, de tous ceux et celles qui s'intéressent à la production des ouvrages de femmes, à leur carrière et à leur réception. Ont collaboré à ce volume dirigé par François Bessire et Martine Reid, Marbiel Corbi Saez