Résumé : Découvert par les spectateurs français au cœur de la Grande Guerre, Douglas Fairbanks a joui auprès d’eux d’une immense popularité qui n’eut guère d’équivalent, à l’époque du muet, que celle de Charlie Chaplin. Retiré des écrans suite à la généralisation du parlant, il décède prématurément en 1939, soulevant dans la presse une vive émotion. À travers un ensemble de textes parus immédiatement ou quelques années après sa mort, cet article propose de se pencher sur le souvenir laissé par Fairbanks en France afin de cerner les significations qu’il revêt alors au regard de l’essor du cinéma, de l’aventure cinéphile et de la Grande Histoire.