, elles sont nombreuses, surtout dans la trilogie I nostri antenati. Pensons, pour donner un seul exemple représentatif, à la scène du repas d'Agilulfo et des autres paladins au chapitre VII de Il cavaliere inesistente (I.C, Romanzi e racconti, vol.2, pp.1010-1013

«. La-poubella-agréée and . Paragone, repris in I.C, Romanzi e racconti, vol.3, pp.59-79, 1977.

I. C. Saggi, Sur la question de l'incipit dans les oeuvres de Calvino, voir Vincent d'Orlando, Italo Calvino et le pathos des commencements, in Italo Calvino narratore, Texte écrit pour la première des conférences américaines de 1985, vol.1, p.734, 2005.

L. Calvino and S. D. , Arrigo e la macchina celibe, Anna Dolfi) Letteratura & fotografia, vol.2, 2005.

, Cette citation justifie le lien avec la question du commencement et de la fin, Romanzi e racconti, vol.2, p.1099

. Ibidem, , p.1109

. L'analyse-du-récit-que-propose-marco-papa-(la-realtà, ) confirme cette première approche. L'article, qui explore d'autres voies d'interprétation, comme la nature de typique (non) héros calvinien de Paraggi ou une proposition de correspondances entre ce texte et d'autres écrits de Calvino, pp.257-268, 1980.

, Cominciare e finire, in I.C, Saggi 1, op. cit, p.735

. Sous-titre-de-l'essai, Lo sguardo e l'immagine (op. cit.) dans lequel est évoqué et illustré l'usage non esthétique de la photo et en particulier les clichés journalistiques et historiques

. Fauste-nozze, repris in I.C, Saggi, vol.2, p.2202, 1955.

. Ibidem, Mais c'est surtout dans la phrase d'ouverture que l'on perçoit cette dimension parodique : « Una repubblica aveva la figlia del re che si sposava

L. Visita-alle-locande-insanguinate and . Repubblica, 28 janvier 1983, repris in Collezione di sabbia sous le titre Le meraviglie della cronaca nera, I.C, Saggi, vol.1, pp.455-460

, de photos d'erreurs de la nature dignes des anciens cabinets de curiosité dans Il museo dei mostri di cera (ibidem, Les reproductions de graffitis marocains dans Il viandante nella mappa (ibidem, p.434

, ) ou d'objets mis au jour lors de fouilles romaines, pp.490-497

, La forma dell 'albero, ibidem, p. 600 et 602. On pense, sur ce sujet du tourisme moqué, aux textes de Pierre Daninos réunis dans Sonia, 1952.

, Le récit appartient au cycle Il signor Palomar in Messico mais n'a pas été gardé dans l'édition en volume de ces textes d'abord publiés dans « Il Corriere della sera

. Texte-paru-dans-«-la-repubblica, en juillet 1983 sous le titre Cominciò con un cilindro, repris in I.C, Saggi, vol.2, pp.2878-2891

L. Le and . Mussolini, en civil du début des années Vingt, le chef en uniforme des années Trente, le solitaire, le supplétif du pape, du roi, du Führer, l'homme au visage rond, celui des poses martiales et théâtrales (« la mimica », « le smorfie », « l'automatismo dei gesti », « la mascella in avanti »), le violent, le penseur, le vieillard avant l'heure à cause de la maladie, bref autant de moments d'un itinéraire savamment orchestré et illustré avec lequel se

, Pour une fois, et ce passage pourrait bien constituer un hapax dans le corpus calvinien, la photo ouvre sur une profondeur et un implicite qui tient de la possibilité d'une transcendance. Cette dernière est naturellement facilitée par l'engagement religieux des sujets représentés mais elle trouble le communiste rationaliste qu'est Ormea au point de faire vaciller un instant sa vision manichéenne du monde. Ce passage, indépendamment de l'itinéraire du protagoniste, peut être lu comme une définition du mystère de la photogénie, considérée comme la transposition mystérieuse d'une sérénité intérieure sur la surface plane et habituellement opaque de l'image. D'une certaine manière, l'extrait de La giornata d'uno scrutatore montre que le rapport qu'instaure un cliché avec le temps, dont on a vu qu'il constitue le point nodal de toute réflexion sur la photographie, peut abandonner l'axe horizontal de la perception du temps (de quelle nature est le lien que la photo instaure avec le passé ?) pour dévoiler une relation verticale qui unit l'objet unidimensionnel en papier à une pensée beaucoup plus complexe qui a le récit comme forme privilégiée. La photo est alors moins le point de départ d'un souvenir plus ou moins banal, plus ou moins émouvant, que l'épiphanie d'une présence que l'opération chimique permet de "révéler" mais qui demeure irrémédiablement inatteignable. Si Italo Calvino n'a pas davantage exploité dans son oeuvre cette possibilité de transmutation du réel qu'offre la photographie, alors qu'un sondage aléatoire dans ses textes de fiction confirmerait son intérêt pour les objets de vision 81 , c'est bien que cet appareil possède un statut particulier qui ne satisfait pas la forme de connaissance que privilégie Calvino et que nous avons tenté de cerner dans cet article. La photographie, par son extraordinaire puissance mimétique, donne l'impression de pouvoir se substituer à la subjectivité de l'artiste et risque de perturber les canons esthétiques, Difficile de ne pas penser à d'autres chefs politiques plus actuels. Voir à ce sujet le récent ouvrage de Marco Belpoliti, Il corpo del capo (Parma, Guanda, 2009) consacré au rapport à la photographie de Silvio Berlusconi. Au terme de ce (trop) lacunaire parcours dans quelques textes de Calvino qui évoquent la photographie, il apparaît que la défiance de notre auteur l'emporte sur la curiosité même si cette dernière n'est pas absente et peut même dans certains cas être à l'origine d'une révélation esthétique et existentielle, comme dans le très célèbre épisode du septième chapitre de La giornata d'uno scrutatore où Amerigo Ormea examine les photos figurant sur les cartes d'identité des religieuses venues voter au Cottolengo, vol.80

». «-ugualmente-ripartite, ». , ». , ». , and L. Giornata-d'uno-scrutatore, , vol.2, p.33

». «-spazi-bianchi-e-neri, ». Bianche-bende, ». , ». Di-chiesa, and ». ,

. Ibidem,

, Longues-vues, télescopes, microscopes, lunettes, rétroviseurs, kaléidoscopes sont des objets récurrents dans ses récits, toutes périodes et tous genres confondus, comme nous l'évoquons dans une étude à paraître prochainement