, «Lo specchio e il bersaglio» («Le miroir et la cible»), «Il Corriere della sera», 24 décembre 1978, vol.3, p.283

. Saggi, , vol.1, p.693

, Il s'agit d'un texte publié posthume en 1986 dans l'ouvrage collectif Esplorazioni sulla Via Emilia, «Hypothèse de description d'un paysage», Saggi, vol.2, p.2694

, 1846-1860) où l'auteur du Decameron est présenté comme l'inventeur de ce que Calvino appelle «l'hyper-roman ou roman élevé à la puissance infinie» (ibid, Voir par exemple «Il libro, i libri», texte d'une conférence tenue à l'Institut italien de Buenos Aires en 1984 (Saggi, vol.2, p.744

S. Della, puis in Saggi, vol.29, issue.1979, pp.1401-1407

. Ibid, 39 «Quattro studi dal vero, vol.3, pp.422-429, 1401.

, Dans le domaine italien, Epifanio Ajello a récemment proposé une synthèse de cette question: Il racconto delle immagini. La fotografia nella modernità letteraria italiana, nombreux récits du XXème siècle. Pensons au Suzanne et Louise d'Hervé Guibert, 2005.

M. «il-signor, texte que Calvino n'a pas inclus dans le recueil général et qui a été publié pour la première fois in Romanzi e racconti, vol.3, p.1168

. Ibid,

, Titre d'un récit de la section «Palomar fait les courses», Romanzi e racconti, vol.2, pp.933-936

. Ibid,

M. «il-signor, confirmation inattendue du principe de porosité calvinienne entre image et texte. langue italienne distingue la cinepresa et la telecamera), kaléidoscope, vidéo, loupe 49 , sans parler de la télévision et du rétroviseur déjà évoqués. Dans tous les cas, voir (directement ou par le truchement d'objets) permet de nommer et nommer permet de ranger selon la séquence immuable: voir, décrire, ordonner. Cet enchaînement n'est sans doute pas l'apanage de Calvino 50, On remarquera que le bouton du peintre Gnoli revient dans la bouche de Monsieur Palomar, p.1168

, Au terme de ces quelques remarques portant sur le danger potentiel d'un certain type de vision, sur le lien entre la description et l'écriture, sur le regard comme mise en ordre dans une finalité heuristique, on peut tenter de répondre à une question sous-jacente: quelle est la fonction première de l'écriture pour Calvino? La littérature constitue pour lui le meilleur moyen d'aiguiser son regard car c'est par le regard que s

. Qu, est-ce que je cherchais du regard dans les recoins mal éclairés de la nuit [?] si ce n'est la page à tourner pour pénétrer dans un monde où tous les mots et les images deviennent vraies, présentes, une expérience qui soit mienne et non plus l

, il s'agit et d'une dépendance qui fonctionne dans les deux sens ? du visible à l'invisible et de l'invisible au visible ? car ce que l'on voit contient ce qui est caché de même que l'infini qui échappe au regard ne peut être saisi que parce qu'il est contenu dans des cadres qui en délimitent l'extension et le rendent donc visible physiologiquement et mentalement. Ce qui est en dehors du cadre n'est pas vu mais imaginé. La littérature est pour Calvino une façon de cadrer l'infini et d'ordonner le chaos. Comme il l'écrit dans une étude consacrée au peintre Leonardo Cremonini et à ses célèbres tableaux de fenêtres, à l'aide de références implicites à Leopardi, Car le mot «relie la trace visible à la chose invisible» 53 . C'est bien d'un lien qu

, Nous indiquons ici quelques exemples de présence de ces objets dans les textes fictionnels de Calvino. Respectivement Il sentiero dei nidi di ragno, vol.1, p.98

, Il barone rampante (ibid., p. 587); «Le notti dell'UNPA» in Ultimo viene il corvo (ibid, p.532

, Sotto il sole giaguaro (Romanzi e racconti, vol.3, p.248

. «l'incendio-della, , p.999

, Il lui a consacré plusieurs textes dont le plus important a été rédigé à l'occasion de la parution chez l'éditeur Rizzoli de la traduction en italien de La vie mode d'emploi («Perec e il salto del cavallo», «La Repubblica», 16 mai 1984, puis Saggi, vol.2, pp.1393-1400

, Nous n'en citerons qu'un court passage qui a le mérite de mettre l'accent sur une des principales raisons de cette affinité intellectuelle: «Le démon de la collectionnite plane en permanence dans les pages de Perec

, de souvenirs; l'exactitude terminologique était sa manière de posséder, il ne recueillait que ce qui fait l'unicité d'un fait, d'une personne ou d'une chose. Personne plus que lui n'était immunisé contre la pire des plaies de l'écriture d'aujourd'hui: les généralités» (ibid, 53 «Esattezza», Lezioni americane, Saggi, vol.3, p.694, 1962.