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Dans un restaurant, la voici qui met à exécution son projet de s'ouvrir à l'inconnu en abordant un inconnu. C'est simple comme bonjour. Vouloir entrer dans la connaissance invite, pour commencer, à faire connaissance. Sans tergiverser, Brisseau fait à nouveau preuve de pédago-gie élémentaire en conjuguant le principe de connaissance à différents degrés d'écriture, celui basique de la scène de drague et celui, plus noble, de l'exposé scientifique, aussi sommaire que dramaturgiquement important. À la table voisine, Sandrine est attirée par des ouvrages sur l'hypnose et l'hystérie qu'un beau jeune homme consulte pour son travail. Séduite, elle décide d'en savoir plus, sur l'homme et sur ce qu'il lit, surtout sur l'homme pense-t-on d'abord. en lieu et place des éculés « comment vous appelez-vous ? » ou bien « vous faites quoi dans la vie ? », la jeune fille lance un : « Qu'est-ce que c'est exactement la psychanalyse ? » entrée en matière originale pour qui visiblement recherche comme première aventure celle de la rencontre. mais, dans la logique de la scène, le bel inconnu et la grande inconnue se confondent. Inutile de trancher entre le psychiatre et la psychanalyse pour savoir au fond où se situe la priorité dans la tête de Sandrine, c'est au tour de Freud d'entrer en scène sous les traits du beau psychiatre débutant ,
, Savoir la jouissance des femmes est aussi fondamental que de savoir comment tourne la terre autour du soleil. C'est même plus difficile, voire voué à l'échec, car comme le soupire Sandrine à Greg après l'amour : « Vous les hommes, vous ne pourrez jamais savoir comme c'est bon. » Lacan ne disait pas autre chose lorsqu'il associait la jouissance mystique à la jouissance sexuelle, en prenant pour exemple la célèbre sculpture de Sainte thérèse d'Avila à Rome. Il se demandait de quoi elle pouvait jouir visiblement : « Il est clair que le témoignage essentiel des mystiques, c'est justement de dire qu'ils l'éprouvent, mais qu'ils n'en savent rien 15 . » Antienne du cinéma moderne, la tentative d'élu-cidation de la jouissance féminine travaille le cinéma de Brisseau depuis longtemps mais ce désir de savoir doit impérativement soulever la question de savoir comment la filmer, à quelle distance, pour quelle durée et pour quel scénario. À l'aventure franchit un palier démentiel dans ce processus de questionnement en mettant en parallèle la découverte du plaisir avec la structure cyclique de l'univers, l'une et l'autre évaluées à travers la double expérience du sensible et de la théorie. et à chaque fois il importe d'aller toujours plus loin, de prendre des chemins inédits et brûlants, comme est brûlant le fait d'approcher l'objet de sa quête sans être sûr de vraiment l'atteindre. « Personne ne connaît rien sur rien. Le seul moyen de savoir, c'est d'aller voir de plus près, La jouissance absolue ouvre-t-elle sur la science 14 ? » s'interroge le critique Jean-Baptiste morain à propos du film. Brisseau en est intimement persuadé et le prouve en posant le plaisir des femmes comme la plus obsédante des énigmes
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Aurélie Sterling (Éliane), Catherine Griffoni (l'amie de Pascal), Liliane Gaudet (la dame de compagnie) ,
, Société de production : Les Films du Losange (Paris), Directeur de production : Nicole Flipo. Distribution : AAA -Acteurs Auteurs Associés
, Durée : 90 minutes. Sortie : 14 mai 1983. Palmarès : Premier prix du jury, 1983 au Rencontres des Jeunes Réalisateurs (Festival de Belfort)
, Sylvie Valade (la maîtresse de Paul)
, Les Films Alain Sarde. Producteur délégué : Alain Sarde. Producteur exécutif : Jean-Claude Brisseau
, Durée : 107 minutes. Sortie : 16 novembre, 1994.
Mixage : Bernard Leroux. Montage, costumes, décors : maría-Luisa García. Musique originale : Jean musy. Format : 1,37 -couleurs -mono -35 mm. Interprétation : Stanislas merhar (Fred), Philippe Caroit (Jacques), Romain R'Bibo (miguel), Samir Fouzari (marouf), 2000. ,
, Arte France Cinéma, Producteurs délégués : Jean-Claude Brisseau. Frédéric Sichler, Daniel toscan du Plantier. Distribution : Rezo Films (Paris). Durée : 107 minutes. Sortie : 8 mars, 2000.
, costumes, décors : maría-Luisa García. Script : Floriane Crépin. Costumes : monique Proville. Format : 1,33 -couleurs -mono -35 mm. Interprétation : Coralie Revel (Nathalie), 2002.
Viviane théophilidès (mme mercier), Dorothée Picard (la mère de Delacroix), Lisa Hérédia (la mère de Sandrine) ,
, Producteurs délégués : Jean-Claude Brisseau, JeanFrançois Geneix. Distribution : Rezo Films (Paris). Durée : 115 minutes, 2002.
, Montage, costumes, décors : maría-Luisa García. Maquillage : Stéphanie Selva. Musique originale : Jean musy. Format : 1,37 -couleurs -mono -35 mm. Interprétation : Frédéric Van den Driessche (François), maroussia Dubreuil (Charlotte), Sophie Bonnet (Nathalie), Jeanne Cellard (la grand-mère), Virginie Legeay (Virginie), estelle Galarme (Olivia), marine Danaux (Agnès), 2006.
, Production : Jean-Claude Brisseau, miléna Poylo, Gilles Sacuto, Productrice associée : Lise Bellynck. Directeur de production : Christophe Desenclos. Distribution : Rezo Films (Paris). Durée : 105 minutes. Sortie : 13 septembre, 2006.
, Réalisation, scénario : Jean-Claude Brisseau, Assistante réalisation : Dorothée Sebbagh. Photographie : Wilfrid Sempé. Son : Georges Prat, Cyril Jégou. Mixage : mélissa Petitjean, 2009.
Production : moby Dick Films (Paris), La Sorcière Rouge (Paris). Producteur : Frédéric Niedermayer, Lise Bellynck (Sophie), Nadia Chibani (mina), estelle Galarme (Françoise), 2009. ,
, Assistante réalisation : Virginie Legeay. Photographie et son : David Chambille. Mixage : mélissa Petitjean. Montage : maría-Luisa García, Julie Picouleau. Costumes : maría-Luisa García. Décors : maría-Luisa García, Clémence Bry. Musique et sons fantastiques : Jean-Claude Brisseau. Musique additionnelle : mahler, Symphonie n° 5, quatrième mouvement. Format : 1,85 -couleurs -stéréo -numérique DCP. Interprétation : Virginie Legeay (Dora), 2012.
, Anne Berry (la mort), emmanuel Noblet (son exé-cutant), Producteur : Jean-Claude Brisseau. Distribution : Les Acacias. Durée : 91 minutes. Sortie : 6 février 2013. Palmarès : Léopard d'or au Festival de, 2012.
, Musique : Jean musy. Format : 16/9 -couleurs -numérique 3D. Interprétation : Camille Polet (Chloé), 2014.
, Production : La Sorcière rouge, LSR, Le Fresnoy Studio National. Durée : 30 minutes
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