Résumé : Il est un fait qui n'échappe à aucun spectateur attentif du cinéma de Jean Grémillon : la présence, dans bon nombre de ses films de fiction, d'une scène de danse collective, ou plus exactement d'un état de crise individuel attesté par la manifestation dansée du collectif. Il y a en effet un moment où « faut que ça danse » chez Grémillon, pas seulement à dessein de libérer la convention d'une joie à partager indifféremment, par obéissance à un rituel populaire, mais surtout dans l'idée que la danse, dès qu'elle a lieu, excède les charmes de sa prodigalité festive pour atteindre au domaine de la fatalité.