, to do it : 2437 occurrences [Have] to do so : 146 occurrences (50) Can do it : 4319 occurrences Can do, p.422

, Will you/he/they/she do it? : 88 occurrences Will you/he/they/she do so? : 0 occurrence

, Can X do it? : 175 occurrences Can X do so? : 0 occurrence

, He waited for them to move on, but they did not do so, and, instead

, It was an elementary technique and though I could have negated it by controlling my autonomic processes, I did not do so

, But now you know what to do when a law enforcement agent asks you a question: clam up

, He expected her to come into the house with him. What finally surprised him was that she did not do so

, In retrospect, it looks probable that survey respondents said they would vote for the FSLN but did not do so on election day

, Là où en (64), l'occurrence anaphorisée fonctionnait comme un centre organisateur, représentatif de l'intérieur du domaine, elle a ici un statut de centre attracteur, permettant un étalonnage des occurrences. On a donc une nouvelle fois mise en place du gradient et confrontation des occurrences entre elles et la négation ne renvoie pas à l'absence d'occurrence, mais à une altérité par rapport à l'occurrence subjective de référence, Ce qui nié dans ces énoncés n'est pas tant la venue à l'existence

S. C'est-peut-Être-ce-qui-explique-pourquoi and . Do, peut sans problème reprendre un prédicat comme fail, ce n'est pas le cas de do it, sans doute parce qu'un tel prédicat, de par son sémantisme, s'accommode mal du principe d'une entrée à l'intérieur d'un domaine et d'un renvoi à son centre organisateur, alors qu'il est neutre lorsqu'il s'agit de prendre en compte la seule délimitation qualitative de l'occurrence. On peut dans cette optique comparer les énoncés (70) et (71) qui montrent que là où un verbe comme pass peut être anaphorisé aussi bien par do it que do so

, I'm afraid there can be no doubt that the vast majority of boys who fail the test do so/*do it because they are incapable of passing it

, La meilleure preuve de la pertinence de cette analyse est qu'il suffit de rajouter l'expression d'une forme d'intentionnalité, et donc de félicité, pour réintroduire une compatibilité avec l'idée d'une entrée à l'intérieur d'un domaine et pour que fail puisse du coup être repris par do it : (72) The vast majority of boys who

, On peut enfin mentionner brièvement, pour conclure, les cas où do so et do it s'associent à un pronom réfléchi. Même s'il y a quelques fluctuations, les combinaisons adoptent en général les valeurs exemplifiées par (73) et (74) : (73) Because only McRoskey's uses crimped coils, no manufacturer wanted to develop a new machine for just one company

, He made me bathe daily, as if I were a Gael, and did so himself so that I could only make faces at the cold water instead of complaining

, Une nouvelle fois, on constate que c'est l'agentivité du sujet qui ressort avec do it, himself étant glosable par alone, without any help en (73), alors qu'avec do so, en (74), on retrouve l'idée d'une altérité, d'une confrontation d'occurrences, himself étant alors plus ou moins équivalent à too

, Tous les problèmes sont loin d'être résolus, mais on constate qu'un système de représentation métalinguistique adapté permet de structurer les observables et de proposer des pistes de solution, d'effectuer des calculs combinant des opérations, sans avoir à se réfugier derrière des concepts ad hoc

L. , être exposée peut en outre être étendue aux occurrences de do this/that qui semblent pouvoir être appréhendées en considérant que dans ce cas la reprise se fait à la fois sur les délimitations quantitative et qualitative de l'occurrence. On peut également formuler l'hypothèse que, si so peut, contrairement à it, se combiner avec do auxiliaire, c'est précisément parce qu'il est à même de reprendre la relation dans sa dimension subjective, ce qui est essentiel puisque ce qui importe dans ce cas, c'est sa prise en charge énonciative, sa mise en relation avec un énonciateur origine. It, qui fait intervenir sa seule délimitation quantitative, n'est pas en mesure d'effectuer une telle opération, qui suppose avant tout une confrontation qualitative

, la passivation : it, de par la délimitation quantitative et le renvoi au centre organisateur qu'il implique, représente une occurrence notionnelle et il peut du coup jouer un rôle argumental dans la relation. So, par contre, qui incarne la seule délimitation qualitative d'une occurrence déjà construite, sa dimension subjective, son repérage par rapport à un S, ne peut remplir qu'une fonction adverbiale de qualification. On trouve dans ces prolongements possibles, qui mériteraient bien sûr d'être creusés plus avant, la confirmation qu'un recours à un construit théorique permettant d'appréhender une occurrence dans toutes ses dimensions, et notamment dans sa dimension subjective, et de hiérarchiser les opérations de repérage aboutissant à un énoncé, offre la possibilité d'organiser les phénomènes de manière bien plus cohérente et satisfaisante que les concepts directement hérités de la tradition grammaticale

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