. En-conséquence, En effet, le vrai deuil est un deuil inachevable de par l'altérité de l'aimé : l'expérience du deuil est une expérience de l'absurde, parce que l'autre se donne comme irréductible aux possibilités déjà développées dont j'hérite. Témoigner de l'être aimé, c'est ne pas l'enfermer dans une image pour lui laisser son avenir 24 : je suis son avenir sans

. Philosophe, qui a profondément renouvelé la phénoménologie, pp.1885-1976

, Voir nos analyses sur le témoignage dans L'intériorité d'exil. Le soi au risque de l'altérité, Paris, Editions du Cerf, coll. La nuit surveillée, 2008.

, le deuil n'est pas une intériorisation d'autrui qui en fait mon objet et c'est pourquoi c'est un deuil impossible. Sur la question du deuil chez Derrida voir Elena Bovo, Absence/Souvenir, Brepols, Turnhout, 2005. dans cette écoute difficile d'un devoir qui me concerne moi et moi seul, qui me singularise absolument, Comme le montre Jacques Derrida dans Apories (Galilée, 1995)