, comme si eux devaient guérir toutes mes langueurs ? Race curieuse de connaître la vie d'autrui, paresseuse à corriger la sienne ! Pourquoi cherchentils à entendre de moi ce que je suis, eux qui ne veulent pas entendre de toi ce qu'ils sont ? Et comment savent-ils, à m'entendre parler moi-même de moi-même, si je dis vrai, puisqu'aussi bien nul ne sait parmi les hommes ce qui se passe dans l'homme, si ce n'est l'esprit de l'homme qui est en lui ? Mais s'ils t'entendent parler sur eux-mêmes, Qu'y a-t-il donc entre moi et les hommes pour qu'ils entendent mes confessions

. Qu'est-ce-en, entendre parler sur soi-même, sinon se connaître soi-même ? Et qui donc, s'il connaît, peut dire « c'est faux », à moins qu'il ne mente lui-même ? Mais parce que la charité croit tout, entre ceux-là du moins qu'à elle-même elle attache ensemble et rend « un, pp.227-229

L. Trinité, . Xv, and . Viii, , vol.14, p.459

. Voir-augustinus-lexikon,

X. and I. , , vol.3, p.145

, Il s'agit de porter la ressemblance du style de Dieu et non d'imiter une prétendue image de Dieu. Il y a, insiste Jean-Luc Marion, une indéfinition de l'homme qui appartient à son mode d'être. Voir également, du même auteur, Certitudes négatives, Paris, Grasset, 2010. son sens que dans la participation à la mort et à la résurrection du Christ. Ainsi la prière est ici l'acte fondateur de l'intériorité, comme le montre Jean-Louis Chrétien qui précise : « Par la prière la "chambre du coeur" devient le "temple de l'esprit" » 76 . En conséquence, le retour à soi n'est pas une perte de soi dans le culte de soi quand il prend la forme d'un sacrifice de sa particularité, en soulignant que l'homme ne ressemble pas à Dieu en ressemblant à quelque chose de visible ou d'intelligible, p.146

J. Chrétien and M. Paris, Il ajoute p. 128 : « Vivre activement l'espace intime qui est celui de notre esprit comme "temple", et en son centre comme un autel, c'est là une des plus hautes pensées de la dignité humaine, p.73, 2014.