. Au-sens-de-sanders, Comme ils le signalent eux-mêmes (1992a : 8), cette distinction est comparable à celle de van Dijk (1979) -déjà en termes de « sémantique » vs « pragmatique » -ou encore à celle qu'utilisent halliday et hasan (1976) ou martin (1983) entre relations « externes » ou « internes » à la situation de communication, 1988.

. Au-cadre-générique-un-x-est-une-partie-d'un-y-(cf and . Cruse, « des lieux prototypiques pour la fonctionnalité inhérente des entités X [= les entités incluses], c'est-à-dire des lieux qui, par avance ou a priori, sont destinés à accueillir les entités X. » Cette relation répond au cadre générique Dans un Y, il y a un X (cf. Kleiber, 2001 : 300), p.ex. Dans un village, il y a une église. Ce cadre s'applique aussi à certaines relations méronymiques (par exemple, moteur / voiture), mais, contrairement à ces dernières, les aa méronymiques reposent sur une relation partie-tout au sens strict, p.292, 1986.

. Dans-chacun-de-ces-exemples, comme indice possible de la relation Assertion-Indice, 2009.

D. Qui, Kleiber (1999 : 88) : « l'aliénation en pensée ou imaginaire exigée par l'anaphore associative est celle de la perception visuelle. le système visuel permet d'isoler ou de détacher un élément sur une situation ou un objet sans que l'élément ainsi aliéné cesse pour autant de faire partie de la situation ou de l'objet.» 8. selon Borillo (1988), les noms de localisation interne désignent des zones particulières d'un objet-site et permettent de localiser une entité (la cible) en contact ou à l'intérieur de cet objet, avec des parties inaliénables comme le sont les parties du corps, ne peut guère être qu'un détachement visuel. sur ce point, cf, 1988.

. Le, les nli bord et fond permettent de localiser les entités-cibles 'plat' et 'livre' de manière plus précise que des syntagmes prépositionnels en sur ou dans (sur la table, dans la bibliothèque), puisqu'ils mentionnent non pas l'ensemble de l'objet-site

, Ce dernier nli, comme me le fait remarquer un relecteur, ne se rattache plus directement à la pièce montée, mais à certaines de ses parties

. Syntagmes, et son critère d'équivalence sémantique. 11. en fait, comme l'a souligné Kleiber (2001 : 309), le possessif est toujours possible lorsqu'on a affaire à des relations méronymiques au sens strict (une voiture / son moteur, un arbre / ses racines), mais pas toujours lorsqu'il s'agit de relations locatives (un village / son église, une cuisine / ?son réfrigérateur, 2008.

, exclut avec les nli, en s'appuyant sur l'impossibilité de construire une aa telle que un village ??les sommets (opposée à l'acceptabilité de un village? les toits). mais ici, le problème ne relève pas du statut de nli de sommet mais de sa variabilité sémantique (aurnague met d'ailleurs lui-même en avant le caractère général des nli pour expliquer l'impossibilité de ce type d'aa) et du « saut » demandé. Cette variabilité est assez largement partagée par les nli puisque la valeur relationnelle de la plupart d'entre eux s'étend à nombre de noms : tous les noms d'objets bidimensionnels, par exemple, compteront milieu, bout, extrémité parmi leurs nli (cf. Borillo, 1998 : 68), Qui s'appuie ici sur des relevés effectués dans Frantext. 13. l'aa que pourtant aurnague, 1977.

. Préposition, Cette fonction de localisation permet d'opposer objets et lieux « sur la base des critères d'immobilité et de spécification de la position » (aurnague, 1996 : 164). la différence entre angle, coin d'un côté et arête de l'autre est, selon aurnague (1996 : 181), liée au fait que arête, contrairement à angle et coin, ne peut pas localiser une cible qui ne serait pas en contact avec le site et ne peut ainsi « faire référence à une portion d'espace adjacente ». 15. en fait, aurnague (1996 : 178) estime cette pronominalisation par celui à l'intérieur d'un groupe prépositionnel en sur « délicate, sélectionne dans ses emplois spatiaux des entités remplissant une « fonction de localisation, 1988.

, Ce test de la pronominalisation est d'ailleurs utilisé par Borillo (1992) à la fois pour distinguer nli et méronymes, et locutions prépositionnelles et séquences libres

C. Le, haut acceptera ces emplois lorsqu'il abandonnera sa fonction première de localisation interne pour jouer le rôle d'un composant, autrement dit lorsqu'il ne sera plus nli mais méronyme. C'est, par exemple, le cas lorsqu'il désigne l'une des parties d'un maillot de bain. 18. spécialisation qui n'empêche toutefois pas des emplois plus originaux comme la lisière d'un rectangle de lumière, 1996.

, ) ; [ ] une demi-douzaine de tasses à café, leur petite cuillère, parierait-il, tenant debout toute seule dans le mélange de marc et de sucre fondu qui en constitue le fond [?] (Benoziglio, La voix des mauvais jours et des chagrins rentrés, Frantext). 23. un relecteur trouve cependant son avant douteux et suggère une recherche dans ma sélection de romans. on ne trouve qu'une occurrence de son avant (précédé d'une préposition non spatiale) : cette jonque irréelle, à la coque brune, avec son avant ouvert en ailes qui laisse voir le guindeau et l'ancre lestée (Dormann, La Petite main, Frantext). mais, si l'on relève de nombreuses occurrences de l'avant précédé d'une préposition spatiale (essentiellement à et vers), Pouvoir nous représenter 'séparément' ou en 'elle-même' la tête d'un cheval, cela signifie que nous pouvons la retenir dans notre imagination, pendant que nous laissons se modifier librement et disparaître les autres parties du cheval et tout l'environnement intuitif. » 20. sur la question de l'aa et des noms de propriétés, voir Kleiber, p.12, 1962.

, Après l'avoir terminée, j'ai essayé de tourner la guêpière de façon que l'avant et l'arrière retrouvent leur juste place en vain ! (Dorin, Les Vendanges tardives, Frantext)

. Cf, déjà évoquées (note 17) à propos de l'emploi méronymique de haut, par exemple dans un haut de maillot de bain. 25. a ce propos, on notera que les trois emplois anaphoriques (i.e. sans complément du nom en de) du nli lisière, que l'anaphore soit définie ou possessive, sont bien ou prépositionnels (à sa lisière, 1996.

, ce qui est finalement assez peu et, en tout cas, sans commune mesure avec le nombre de au fond de et de au fond, locution adverbiale abstraite que les dictionnaires glosent généralement par 'en réalité'. 27. la même sélection propose 89 résultats pour au sommet. 28. situationnel, par exemple, dans : Vous êtes malade, Monsieur ? [?] -Ça va, merci. -En cas de besoin, tapez sur le mur du fond, je suis infirmière. (schreiber, Un silence d'environ une demi-heure, Frantext) 29. Je désigne ainsi les entités incluses ('église' par rapport à 'village', 'réfri-gérateur' par rapport à 'cuisine') des relations locatives de Kleiber (2001). 30. encore une fois au sens large du terme, la même sélec-tion, on peut relever 845 au fond. si l'on examine les 300 premières occurrences, on trouve 19 occurrences associatives (textuelles ou quelquefois situationnelles, comme dans Assieds-toi au fond), 1996.

, distingue la préposition sur, + méronyme

L. , Bien qu'elle ne soit pas impossible, comme le souligne un relecteur qui en a relevé de nombreux exemples sur internet. 33. et « l'effacement des propriétés substantives du nom » (huyghe, 2005 : 202) est souligné par l'impossibilité de le pronominaliser (au fond de l'établissement et *à celui du magasin, vol.32

, qu'il s'agit toujours de prépositions, qu'ils soient ou non suivis d'un complément, étant donné que même « privée de son complément, la PrePli [= préposition ou locution prépositionnelle de localisation interne] reste toujours un élément relationnel qui doit se rapporter à un sn représentant l'objet-site ». l'analyse en termes d'anaphore à argument nul suggère aussi un tel statut. 35. mais pas de noms de localisés fonctionnels : non relationnels (cf, p.185, 1992.

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