, Toutefois, on perçoit également chez le narrateur un véritable plaisir à jouer avec les mots et la langue, à se laisser porter par sa propre voix et à la faire résonner inlassablement, sans doute parfois uniquement pour la beauté du geste. Bien plus qu'un énième adolescent tracassé par l'inéluctable passage à l'âge adulte, Holden est aussi (et je terminerai sur ces mots de Jean-Yves Pellegrin) un « montreur de mots, de Holden semble essentiellement guidée par l'affect et le désir de trouver chez son narrataire une oreille attentive et compréhensive, quitte à user de stratagèmes pour conserver cette attention

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