, La citation est extraite du compte rendu de « Le Giesbach, scènes de la vie par Zschokke, p.254, 1831.

«. Angelo, M. De-padoue, ». Victor-hugo, and L. 'artiste, , vol.10, pp.202-203

G. Planche, «. M. Les, ». , and L. 'artiste, , vol.20, p.84

P. Berthier, , p.822

A. Goetz, une revue de combat des années romantiques (1831-1848), thèse de doctorat en art et archéologie, dirigée par Bruno Foucart, p.164, 1999.

, Sur cette notion de juste-milieu dans L'Artiste, voir les analyses d'Adrien Goetz, ibid, pp.402-404

P. Berthier, Notons que la critique est partagée quant au positionnement de L'Artiste par rapport au romantisme. Dans la lignée de Henri Béraldi, plusieurs critiques font de la revue un chantre de la nouvelle école. C'est le cas notamment de Celina Moreira de Mello dans son article « L'Artiste (1831-1838) : l'artiste, les Salons et la critique d'art » dans Romantismes, l'esthétique en actes, dir. Jean-Louis Cabanès, pp.199-211, 2009.

J. Peter, . Edwards, and . La-revue-l'artiste, Notice bibliographique » dans Romantisme, vol.20, p.112, 1990.

A. Goetz and O. , , p.46

, Sa proposition est préférée à celle de l'imprimeur Schneider, lui aussi candidat au rachat de L'Artiste. En novembre, c'est Théophile Gautier qui s'était dit intéressé, vol.22, p.27

, Ces chiffres sont tirés des tableaux indiqués à la note 19

, Archives Nationales, F 18 411, p.53

, Archives Nationales, F 18 411, pp.54-55

, des Martyrs d'Arezzo (1839) ou bien encore des Vespres de l'Abbaye-du-Val (1842), Jules Lefèvre-Deumier (1797-1857) est en effet l'auteur du Parricide (1823)

A. Houssaye and D. De-l'artiste-temple-le-plus-digne-qui-soit-Élevé-À-dieu, auteur fait de L'Artiste « le grand prêtre de ce temple 37 ». C'est sous la bannière de cette mystique artiste que se placent Houssaye et Esquiros, qui exposent dans les premiers mois de 1844 l'idéalisme et le spiritualisme qui seront au fondement de leur vision de l'art. C'est une préface-manifeste, née de la plume d'Esquiros, qui ouvre la livraison ; l'auteur revient sur les premières décennies du siècle, qui ont vu s'affronter deux grandes écoles : celle de la forme

, Tandis que les poètes et les artistes de la forme voyaient et adoraient seulement dans la création le voile, la figure, la chose, l'école contraire voulut se passer de tout cela, et poursuivit le beau hors de la nature, dans des régions impossibles, où elle croyait rencontrer la vie, p.38

, parce qu'il a renoncé au travail de la forme, s'est égaré sur la route du progrès. Après avoir affirmé que « les fruits de notre printemps n'ont pas mûri », il écrit, sentencieux et amer : « L'avenir avorte 39 . » Le demain dont parlait Patrick Berthier n'est donc jamais advenu. Mais Esquiros n'a pas renoncé à cette quête : « [la beauté idéale et la beauté visible], que leur isolement rendaient stériles, Ce n'est donc pas d'un romantisme triomphant que parle Esquiros, mais bien d'un romantisme stérile qui

». Cette-«-grande and . En-dieu-qu'elle-se-réalisera, Publié le 28 janvier 1844, l'article « Du sentiment religieux dans les arts », du même Esquiros, développe l'idée d'harmonie universelle où l'art est un médiateur entre l'homme et Dieu : [L']art, de nos jours, s'enveloppe dans la nature comme dans un manteau pour assister à la chute des anciennes croyances et à la reconstruction des nouvelles. Loin de nous l'idée de borner pour cela le culte de l'art moderne à la forme du monde : l'homme féconde sans cesse la nature en y déposant le germe de l'infini, en s'élevant du réel à l'idéal, du visible à l'invisible ; et c'est dans ce mouvement éternel de l'âme que nous plaçons le sentiment religieux : ce sentiment-là ne périra pas. Notre siècle est peut-être au contraire destiné à rétablir ce lien universel que toutes les croyances antérieures ont constamment rompu : entre l'homme et Dieu il y a la nature

, Cette vision d'un art qui unirait l'homme à la nature et, par extension, à Dieu, n'est pas partagée par Houssaye, qui conçoit l'art comme une réalisation humaine de source divine

. Dieu, mais ne daignant pas recommencer son oeuvre, rêva un autre monde plus beau, plus éblouissant, plus digne de lui-même, nouveau paradis terrestre où la poésie, Ève avant le péché, se promène dans toute sa beauté splendide

L. , qui a la haute mission de réaliser cet autre monde qui nous console du premier. L'artiste poétiquement doué ne doit pas seulement étudier sous la lumière du soleil, il doit écouter cette voix d'en haut qui répand sur la nature ses prestiges et ses enchantements 43

, Si de profondes différences séparent les mystiques artistes de Houssaye et d'Esquiros, il n'en est pas moins clair que ce type d'exposés théoriques fait de L'Artiste bien plus qu'un catalogue de gravures ou de comptes rendus de Salons

. «-nouvelle-direction-»,-l'artiste, , vol.7

A. Esquiros and ]. «-l'artiste, 14 e année », L'Artiste, 1 er janvier 1844, pp.3-39

. Ibid,

A. Esquiros, Du sentiment religieux dans les arts », L'Artiste, vol.28, p.56

A. Houssaye, . Prudhon, and . I-»,-l'artiste, , vol.1, p.4