.. F. Memoires and . Guizot, adapté) et Memoirs, pp.60-61

. Voir-katharine-gillespie, Shades of Representation : Lucy Hutchinson's Ghost and the Politics of the Representative », Milton Now : Alternative Approaches and Contexts, pp.207-210, 2014.

R. Selon and . Macgillivray, il existe une communauté d'idées entre Hutchinson, Harrington et Neville. Voir Restoration Historians and the English Civil War, pp.179-180, 1974.

. Sur, L. De, and . Hutchinson, Sur la tradition républicaine en Angleterre, voir par exemple B, Republican Civility in Lucy Hutchinsons's "The Life of John Hutchinson" », Early Modern Civil Discourses, pp.443-475, 2003.

, Voir Machiavels Discourses. Upon the first decade of T. Livius, p.1636

, Lucy Hutchinson livre un portrait sévère des deux généraux Monck (Memoirs, p.252

.. F. Voir-mémoires and . Guizot, , p.259

. Memoirs, , p.223

. Memoirs, , p.253

. Memoirs, , pp.252-253

.. F. Mémoires and . Guizot, adapté) et Memoirs, p.236

.. F. Mémoires and . Guizot, adapté) et Memoirs, p.239

.. F. Mémoires and . Guizot, adapté) et Memoirs, p.249

, Ce Parlement est aussi appelé « Parlement nommé » ou « Parlement Barebones, p.256

. Ibid,

.. F. Mémoires and . Guizot, adapté) et Memoirs, p.260

, La cour du Protecteur, pleine de « péché et de vanité », serait une copie de celle de Jacques I er , mais n'en aurait pas l'éclat aristocratique. La femme et les enfants de Cromwell auraient adopté « [une] pompe qui ne leur va pas mieux que ne le ferait un habit écarlate à un singe » 72 . Comme les rois encore, le Protecteur s'entoure de favoris -Hutchinson évoque les « favoris du tyran » 73 -, il crée des titres et des honneurs, mais sans réussir à produire la moindre grandeur : malgré ses efforts, sa cour reste servile et ridicule : le Protecteur se hasarda à créer des lords et des chevaliers, et il ne manqua pas de fous dans l'armée, aussi bien que dans la moyenne noblesse, pour accepter ses titres et de se pavaner dans l'orgueil de leur ridicules dignités, dont les héritiers à la Restauration sont les dissidents. En outre, une telle description a pour but de montrer que la tyrannie de Cromwell sous le Protectorat égalerait, voire dépasserait, celle des Stuarts 71, p.74

, « succombaient à la séduction et adoraient la bête, lui faisaient la cour et lui présentaient des adresses » 75 . Cromwell, au regard de ces pages, ne vaut républicaine », telle que la présente David Norbrook dans l'étude éclairante qu'il fournit de cette notion dans « The life of John Hutchinson » 77 . Le terme « civility », récurrent dans les Memoirs, désigne une forme de civisme, la capacité du citoyen à faire passer le bien commun avant ses propres intérêts

, figure de fixité et garant des valeurs, dans un récit qui met sans cesse en évidence l'instabilité des identités politiques et religieuses, par-delà les clivages attendus de la révolution anglaise, p.78

. Memoirs,

.. F. Mémoires and . Guizot, adapté) et Memoirs, p.256

.. F. Mémoires and . Guizot, adapté) et Memoirs, p.257

.. F. Mémoires and . Guizot, et Memoirs, p.257

, « To Mr : Waller upon his Panegirique to the Lord Protector ». Voir D. Norbrook, « Lucy Hutchinson versus Edmund Waller : An unpublished Reply to Waller's A Panegyrick to My Lord Protector, On trouve un portrait plus sombre encore du Protecteur dans le poème non publié de Lucy Hutchinson, vol.11, pp.61-86, 1996.

D. Nobrook, « Words more than civil », art. cit, pp.68-69

R. Weil, De ce point de vue, ce que condamnent les Memoirs ce n'est pas tant la monarchie en tant que système de gouvernement que la monarchie en tant qu' « idéologie qui accorde trop d'importances aux désirs et aux caprices de l'individu » 79 . Ensuite, le destin du Colonel Hutchinson, victime exemplaire de la tyrannie, est pour le moins ambigu. Certes, la mémorialiste est sûre que le martyr et la mort du Colonel ont un sens, que son sacrifice contient en lui-même la promesse d'une victoire, et que la défaite ne peut être que temporaire. Mais la désillusion et l'amertume, face à ce qu'il convient d'appeler ici la victoire de la tyrannie, sont aussi très perceptibles. D'une part, à travers le regard de Lucy, inconsolable face à la souffrance de son mari et impuissante à lui rendre la liberté ; d'autre part, dans la décision que prend le colonel dans les années 1650 de se retirer de la vie publique, jugeant en conscience qu'il lui était tout aussi impossible « de seconder les tyrans ou ceux qui usurpaient les droits du peuple », que de s'élever contre eux par les armes, faute d'un appel de Dieu à le faire 80 . L'Angleterre, suggèrent les Memoirs, n'est pas prête pour une république où l'intérêt public et les vertus civiques prévaudraient sur les ambitions privées. Toutefois, les Memoirs ne s'achèvent pas sur un échec : non seulement le colonel « prédisait que la conduite suivie par le roi [Charles II] et son parti, loin d'assurer leur établissement, serait la cause de leur ruine, « Thinking about Allegiance in the English Civil War, vol.184, p.183, 2006.

. Pour, L. De, V. D. Hutchinson, M. Norbrook, L. Cavendish et al., , p.195

N. H. Voir-memoirs and . Keeble, Norbrook montre dans quelle mesure il est possible d'associer la retraite du colonel à Owthorpe dans les années 1650 aux idées épicuriennes, présentes dans le De rerum natura que traduit à cette époque Lucy Hutchinson. Voir « Atheists and Republicans : Interpreting Lucretius in Revolutionary England, p.244, 2015.

.. F. Mémoires and . Guizot, et Memoirs, p.323

.. F. Mémoires and . Guizot, et Memoirs, p.323