;. Dramatique-d'une-Époque and É. Michel-corvin, de façon plus rigoureuse, le système de règles et de pratiques, de techniques dont usaient, consciemment ou non, les auteurs d'une époque ou d'une école donnée, p.286, 1995.

J. Voir and . Rousset, Le déguisement et le trompe-l'oeil (La Tragi-comédie) ", dans La littérature de l'âge baroque en France, Pars, Corti, La Tragi-comédie, pp.51-78, 1988.

. Dans-sa-defence-of-poesie, Sidney la qualifie de " mongrell Tragicomedie, p.39, 1962.

, Les unités ", telles qu'elles sont élaborées par les dramaturges français au milieu du 17 ème siècle, ne connaissent pas la même polémique qu'en France. Quant à l'utilisation de l'expression " les trois unités " en Angleterre, il faut attendre la Restauration et la plume de John Dryden qui, subissant l'influence des dramaturges français, l'utilise dans Of Dramatick Poesie 1668 (révisé en 1684). Par ailleurs, à propos de la règle des trois unités en France, il faut noter, comme le précise Pierre Pasquier que, Bien que la référence aux trois unités soit couramment utilisée de nos jours pour parler de l'action, du temps et du lieu, il faut préciser que cette tournure n'est pas utilisée en Angleterre durant les années où Ford compose ses pièces

. Voir-pierre-pasquier, Action et unité, Chapitre 6, dans La Mimèsis dans l'esthétique théâtrale, p.103, 1995.

V. De-gisèle, Même si la critique anglaise semble réticente à parler du baroque pour le théâtre, voir Didier Souiller, La littérature baroque en Europe, Paris, PUF, 1988, p. 14, l'ouvrage critique que Roland Hubert publie en 1977, rattache Ford à cette sensibilité, L'Angleterre dans l'Europe baroque, vol.36, pp.153-63, 1977.

G. Forestier, Le théâtre dans le théâtre sur la scène française du XVIIe siècle, p.10, 1996.

J. Paris and . Corti, Sur le baroque shakespearien, voir plus précisément, références déjà citées pour Gisèle Venet et sur le baroque et la poésie anglaise de la même période voir, Pierre Brunel, Les Formes du baroque au théâtre, 1954.

, Voir la préface de Forestier, op. cit

, Espace scénique (?) est l'espace réel de la scène où évoluent les acteurs, qu'ils se cantonnent à l'espace proprement dit de l'aire scénique ou qu'ils évoluent au milieu du public, p.118, 1996.

, Espace dramatique (?( est l'espace dramaturgique dont parle le texte, espace abstrait et que le lecteur ou le spectateur doit construire par l'imagination (en fictionnalisant) ". Voir Pavis, op. cit, p.118

V. Forestier, Rapport spatial entre pièce-cadre et pièce intérieure, pp.94-105

P. Brook and L. Vide, The Empty Space), tr. Christine Estienne et Franck Fayolle, 1966.

O. Rousset, , p.29

, But the plot deceives us ; / What means this empty pace

, si elle ne le guérit pas sur-le -champ, devient le catalyseur direct de sa guérison ultérieure, ainsi que de celle de tout son royaume. Par l'inertie de sa posture, Palador ressemble à l'image masculine de la gravure de Dürer Melencolia 1. Comme Corax a déjà décidé de mettre en scène un divertissement au palais, le soir venu, il fait appel à l'esprit érudit du Prince, Imagine you were now in the university

A. , Bien qu'il semble dépourvu de tout caractère intellectuel, le spectacle ranime l'esprit de Palador. Corax participe grandement à ce réveil. Avant que ne débute l'action du masque, il confie une feuille sur laquelle est noté le déroulement de l'action, Palador manifeste son intérêt en demandant à Corax le titre du " conceit, pp.16-17

, Pour les spectacles qui se jouaient aux universités, voir Martin Butler

R. Braunmuller and M. Hattaway, , pp.148-52, 1990.

, indiquant scène par scène les entrées de chaque comédien-personnage ainsi que l'action de la pièce. Voir T. J. King, Casting Shakespeare's Plays. London actors and their roles, p.108, 1992.

C. De-la-pièce-cadre and . Qui-n'est-rien-d'autre-qu'une-réalité-fictive, ou de la réalité qui se trouve en dehors de l'espace scénique, celle du monde réel ? Comment comprendre ce masque inachevé ? Une fois les personnages-acteurs du masque sortis, l'espace dramatique second se dissout. Il redevient une salle à l'intérieur du palais. Ford opère un glissement ou plutôt une fusion très subtile entre la pièce enchâssée et la pièce cadre. L'action de la pièce cadre s'engouffre dans l'espace vide de la pièce enchâssée. Comme la nature, l'homme baroque a horreur du vide. Palador va quitter son s tatut de simple spectateurcommentateur pour devenir l'objet involontaire du masque inachevé. C'est bien lui qui, en l'absence de représentation scénique, incarne cette mélancolie qu'il s'attendait à voir. Personnifiant ainsi ce mal dont il porte déjà lui-même le masque, le Prince remplit malgré lui cet espace vide

, O, were your highness but touched home, and throughly, With this -what shall I call it devil, vol.3, pp.105-109

C. , Quittant la scène affecté par ce qu'il vient de voir, il permet à l'action principale de reprendre son cours, celle -ci nécessitant encore que ses multiples intrigues soient démêlées. Il n'a par ailleurs sans doute jamais été question pour Corax de représenter cette mélancolie. Cette omission est stratégique: le titre avait pour seul but de faire réagir Palador

. Cette-absence-de-"-mélancolie, qui a été soigneusement orchestrée par Corax, le " démiurge " 76 , permet à ce dernier de révéler à l'assistance que le Prince est véritablement atteint de mélancolie: " I will discover whence his sadness is, / Or undergo the censure of my ignorance

, Elle permet également à Corax d'amorcer en douceur la guérison du Princesans le brusquer, ce qui aurait pu déclencher des " effets secondaires " néfastes et exacerber sa mélancolie au lieu de la soigner