, De l'une épigraphe du Pays lointain à celle de Vaisseaux brûlés, se dit la même ambition d'opposer au tragique de la détresse et de la solitude la communauté des vivants et des morts, le même projet d'explorer un mystère en sachant que cette recherche n'aboutira jamais à une somme sans reste. « Non que 1936 finissant, où j'en suis, m'empêche de vivre novembre 1983. Mais c'est dans le passage de l'un à l'autre de ces temps [?] que s'accomplit, au moins mal, un certain équilibre essentiel, non pas tant celui de ma vie à telle ou telle époque que de la vie, la mienne, mais aussi celle, universelle, immortelle, dont je suis un dépositaire éphémère 23, Je me suis autorisée de la générosité a-temporelle de Claude Mauriac pour détecter, jouant moi-même au radar, quelques alittérateurs contemporains

C. Mauriac, avec tant d'autres, de la vie 24 », initie à la sagesse de vivre non pas en échappant au temps mais en l'approfondissant, en le creusant. Il apprend très sérieusement à « faire joujou avec tous les ici, maintenant, de [l]a vie 25 », ce que et apprend permet dont les quelques-uns que j

, « Tout texte littéraire, théâtral ou non, vit hors du temps de façon virtuelle tant qu'il n'a pas été réanimé par le lecteur, le spectateur, Mauriac et fils, 13 novembre, vol.3, p.461, 1982.

, Le Temps Immobile 7, Signes, rencontres et rendez-vous, Grasset, p.435, 1981.

, Mauriac et fils, 30 septembre 1982, Le Temps Immobile, vol.9, p.461