, Les Poètes satiriques normands du XVII e siècle, p.21
La note dans l'édition de F. Fleuret nous informe qu'il s'agit de la tête sculptée qui se, Contre une vieille courtisane » dans Les Satyres, p.27 ,
Description d'une laideur », dans La Quint-essence satyrique, p.27 ,
, Stances contre une dame », dans Les Satyres, p.76
« Description d'une laideur », dans La Quint-essence satyrique, p.27 ,
Contre une dame », dans La Quint-essence satyrique, p.103 ,
dont l'attraict / Faisoit l'honneur de son pourtraict, / N'est maintenant qu'une peuplade / De bourgeoins, l'un sur l'autre entéz, / Aussi près à près rapportéz / Que les pépins d'une grenade, p.54 ,
On pensera aussi au « Nez de Claudine », dont tous les 28 octosyllabes sont consacrés au nez répugnant de la dame (cf. Recueil des plus excellans vers satyriques de ce temps, p.73 ,
Subtile trame d'or, aimable tresse blonde, Beau front, trône d'ivoire où sied la majesté, Autres stances contre une jeune dame, p.93 ,
, Beaux yeux, astres d'amour, dont la vive clarté Sous deux arcs triomphants se communique au monde
, Bouche où la grâce parle, et l'éloquence abonde
, Sein de lait, qui du marbre avez la fermeté, Petits globes mouvants du ciel de la beauté
, Mains qui gravez des lois sur la terre et sur l'onde, vol.45
, Les Poètes satiriques normands du XVII e siècle, p.27
, Debailly : le poète « nous entraîne dans un cercle vicieux et répétitif où les signifiants, complètement déconnectés des signifiés, dérivent en roue libre, [?] où le sujet de l'énonciation se dissout en même temps que le sens et l'objet féminin, Cette interprétation est corroborée par les analyses de P, p.33
, dans La Poésie à l'âge baroque, p.357, 1642.
, Les oreilles d'Amaranthe » (1628), dans ibid
, La belle vieille » (1646), dans ibid, p.534
La Muse satyrique, pp.98-99 ,
Au-delà d'un fantasme misogyne, visant à affirmer à tout prix la supériorité du mâle, on observe la destitution de la femme comme être humain et donc comme partenaire potentiel, ne serait-ce que sexuel, de l'homme. Pire encore, en réduisant les femmes à leur extérieur, de plus, horrible, les poètes satyriques ne font rien d'autre que profaner un corps qui est censé être crée par Dieu. Le « crayon qui manque de [la] grace / Qu'il faut pour bien peindre une face » des satyriques ne produit pas seulement des fantoches féminins peu gracieux, « Cet engouement pour la satyre au sens large peut être appréhendé comme un reflet de la situation politique et sociale, p.13 ,
Le Cabinet satyrique ou recueil parfaict des vers piquants & gaillards de ce temps, p.8, 1983. ,
GÉNETIOT, Alain, Poétique du loisir mondain de Voiture à La Fontaine, Obscénité des conteurs bouffonniques et des poètes satyriques du premier XVIIème siècle », dans Steven Bernas, pp.217-231, 1975. ,
, Les Recueils collectifs de poésies libres et satiriques publiés depuis 1600 jusqu'à la mort de Théophile (1626), 1914.
, La Poésie à l'âge baroque (1598-1660), éd. Alain Niderst, 2005.
, Obscénités renaissantes, pp.409-422, 2011.
insurrection : de l'impudeur naturelle des femmes, Obscénités renaissantes, pp.301-318, 2011. ,
Recueil des plus excellans vers satyriques de ce temps, Les Arrière-boutiques de la littérature. Auteurs et imprimeurs-libraires aux XVI e et XVII e siècles, pp.185-208, 1994. ,
URFÉ, Honoré de, L'Astrée, première partie (1607), éd. Delphine Denis, Honoré Champion (« Champion classiques, Erotica selecta, 1911. ,