J. Metellus, . Matal-la-bibliothèque, and . Vaticane, A.I.4)35 et attribué à un érudit local du nom d'Alessandro Totti.36 J'avais pensé ainsi pouvoir attribuer à Totti aussi les textes copiés par la même main dans les recueils romains de Manuzio et de Metellus37 Or, dans le MS Vat. Lat. 6038 (f. 154v), l'auteur que je croyais être Totti précise en marge de l'inscription à Fabricia Arethusa qu'il a vu la pierre et que l'on ne peut se fier aux copistes: « cosi lh o veduto et cavato io Vedere hora quanto si possa fid a r de trascrittori. » Il avait effectivement copié une première fois l'inscription, au f. 155r, avec des erreurs Quand ce groupe d'inscriptions arrive entre les mains de Metellus, il le collationne avec des copies d'inscriptions de Brescia plus anciennes qu'il conserve dans un autre recueil (MS Vat. Lat. 6039, f. 180v) et au moment de corriger à son tour l'ancienne copie, il traduit en latin la note de l'auteur appelé Totti, mais il désigne cette personne par l'initiale « N. »: « vid it et exscr.(ipsit) N . »38 L'auteur des recueils de Brescia cités plus haut et de la copie de CIL 6.921 dans le recueil de Manuzio (MS Vat. Lat. 5237, f. 147r) est donc un certain « N. » dont l'écriture se rapproche de celle de Florentius, il rédige ses notes épigraphiques tantôt en latin tantôt en italien. « N. » est aussi le seul auteur à nous apprendre la découverte de CIL VI 23592 à la même date que CIL 6.921: « nel sopradetto anno (scil. 1562) f u ritrovata una urna con questa inscrittione. » « N. » copie cette inscription au même endroit du recueil de Manuzio que CIL 6.921 (Fig. 9).39 Le seul autre témoin de l'inscription est Florentius qui précise qu'il s'agit d'une urne: « marmorea urna rotunda alta pedum 1/6, » conservée dans le collection privée de Pantagato, pp.1517-97
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O. Pantaghatum and ». Précisément-originaire-de-brescia, 40 Si l'auteur désigné par « N. » devait s'avérer être notre érudit de Haarlem, sa stature prendrait alors plus d'ampleur aux côtés des érudits qui comme Matal, ) La bibliographie sur Matal est rassemblée dans Ginette Vagenheim, « Manus epigraphicae. Pirro Ligorio et d'autres érudits dans les recueils d'inscriptions latines, » (Deuxième Congrès de la Société française d'étu­ des néo-latines dans L' Italie et la France dans l' Europe latine du X IV 'au XVIIesiècle, pp.10-12, 2003.

. M. Influence, G. Deramaix, and . Vangeheim, (35) Dans ce recueil ainsi que dans le MS Vat. Lat. 5235 I, seules les indications de lieu sont de la main de main attribuée à Totti. (36) O n consultera la notice relative à ce personnage dans l ' index auctorum de CIL 5 et des Inscriptiones Italiae , Brixia. (37) Ginette Vagenheim, « Appunti sulla tradizione manoscritta delle epigrafi: esempi bresciani di Pirro Ligo­ rio (38) Pour l'exposé de cette question et les planches de ces différents manuscrits, je me permets de renvoyer à Vagenheim, Manus epigraphicae Richard Cooper proposait pour sa part d'identifier cet auteur avec Nico­ las Micaut mais sans apporter d'arguments à ce choix: « Epigraphical Research in Rome in the Mid-Sixteenth Century: the papers of, 39) Manuzio recopiera à deux reprises l'inscription CIL VI 23592 dans le même recueil (f. 174 et f. 181). (40) Les deux autres copies de CIL 6.23592 conservées dans les manuscrits de Manuzio viennent de Floren­ tius, comme je me propose de le montrer dans une prochaine étude sur la collection de Pantagato, qui paraîtra dans la revue Epigraphica, pp.233-70, 1991.