, Or, sur les aires d'accueil, ce sont les gadjé qui le configurent totalement. Les « grands passages » ménagent, au contraire, une certaine indépendance aux tsiganes, par la préservation d'une possibilité de négociation avec l'autre. Avec cette forme d'itinérance alternative et complémentaire -non substitutive -aux aires d'accueil, ils aspirent à une sorte de quasi-incompatibilité avec les logiques de spatialisation. Que ce soit par l'autogestion ou la tractation formelle, les représentants associatifs contrarient, d'une certaine façon, L'enjeu de ces sites est de garantir aux voyageurs une place où séjour-ner dans des conditions décentes : une place où, on le sait, les gadjé ne vont pas, 2003.

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